Le meeting de Puigdemont à Perpignan confirmé
La tenue le 29 février à Perpignan d'un meeting de l'ex-président séparatiste de Catalogne, Carles Puigdemont, à laquelle plus de...

Le meeting de Puigdemont à Perpignan confirmé

La tenue le 29 février à Perpignan d'un meeting de l'ex-président séparatiste de Catalogne, Carles Puigdemont, à laquelle plus de...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La tenue le 29 février à Perpignan d'un meeting de l'ex-président séparatiste de Catalogne, Carles Puigdemont, à laquelle plus de 70.000 personnes sont attendues selon les organisateurs, a été confirmée mardi après un feu vert de la préfecture.

La préfecture a indiqué mardi à l'AFP à l'issue d'une réunion avec des représentants des organisateurs avoir décidé de ne pas interdire cette manifestation, le motif possible d'une atteinte manifeste à l'ordre public n'étant pas avéré.

"La préfecture a préféré respecter le principe de liberté de manifester", ont indiqué ses services.

Le délai mis par les pouvoirs publics à trancher sur le dossier de déclaration de cette manifestation avait alimenté des rumeurs d'une possible interdiction, au vu notamment de la foule attendue.

Les organisateurs ont indiqué anticiper la venue de plus de 70.000 personnes, qui doivent notamment affluer de l'autre côté de la frontière à bord de centaines de bus.

Les hôtels à Perpignan et aux alentours affichaient complets mardi à plus de 90% pour le rendez-vous.

Outre M. Puigdemont -- protégé par son immunité de parlementaire européen des poursuites espagnoles à son encontre-- le meeting, prévu à la mi-journée, doit accueillir d'autres personnalités catalanes, dont les ex et actuel présidents de la région de Catalogne, Artur Mas et Quim Torra.

M. Puigdemont s'est exilé en Belgique à la destitution de l'exécutif catalan décidée par Madrid après la déclaration unilatérale d'indépendance de 2017.

A Perpignan, à 25 kilomètres de la frontière franco-espagnol, "je me sentirai à la maison, marchant sur les terres catalanes de la Catalogne du nord", avait-t-il déclaré en annonçant la tenue de ce meeting en janvier.

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Le meeting de Puigdemont à Perpignan confirmé
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le

Draguignan:  David Rachline appeared in criminal court
2min

Politique

David Rachline démissionne de la vice-présidence du RN

Visé par plusieurs enquêtes, le maire de Fréjus, David Rachline, a annoncé mardi sa démission de la vice-présidence du Rassemblement national. À 37 ans, l’un des plus anciens cadres du mouvement dit vouloir éviter que les accusations le visant ne parasitent la campagne du RN.

Le