« Le mois sans alcool, j’y suis très opposé. Tout ça, c’est de la com’ », s’énerve Didier Guillaume
Le « Dry January », très peu pour le ministre de l’Agriculture. Dans « Audition publique », Didier Guillaume ne veut pas de « prohibition » et dénonce une opération de « communication ».

« Le mois sans alcool, j’y suis très opposé. Tout ça, c’est de la com’ », s’énerve Didier Guillaume

Le « Dry January », très peu pour le ministre de l’Agriculture. Dans « Audition publique », Didier Guillaume ne veut pas de « prohibition » et dénonce une opération de « communication ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après l’excès des fêtes, une pause d’un mois : c’est le Dry January. Le « janvier sobre », en français, bref un mois sans alcool. Importé du Royaume-Uni, ce défi consiste, comme son nom l’indique, à arrêter l’alcool le temps du premier mois de l’année. Plusieurs associations, comme la Ligue contre le cancer ou la Fédération Française d’Addictologie, se sont émues en novembre que le soutien de l’exécutif à cette opération de sensibilisation ne soit plus d’actualité. La campagne devait être portée par le ministère de la Santé, et l’agence Santé publique France, établissement placé sous sa tutelle. Les associations, qui militaient pour ces quatre semaines préventives, y ont vu la main du « lobby alcoolier ».

Défense des viticulteurs

« Je ne sais pas ce qu’est un lobby », a d’abord répliqué dans « Audition publique », le ministre de l’Agriculture, avec une forme de franchise discutable. Avant d’enchaîner : « si les viticulteurs de France, on les traite de lobby, je trouve ça absolument scandaleux ! »

« Le mois sans alcool, moi, j'y suis très opposé à titre personnel. Tout ça, c'est de la com ! Ça ne veut absolument rien dire. Moi, je prône la modération toute l'année plutôt que la prohibition pendant un mois. Je suis opposé à la prohibition », a-t-il réaffirmé dans un second temps. Rien de mieux qu’une prévention toute l’année, selon lui.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mirecourt: French president Emmanuel Macron
6min

Politique

Macron veut interdire les portables au lycée : mesure qui « va dans le bon sens » ou « peine perdue » ?

Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.

Le

France Marseille vs Newcastle: Pre-Match Security Highlights
3min

Politique

« Violences policières » : la gauche du Sénat demande une commission d’enquête sur de « potentiels dysfonctionnements » au sein de l’IGPN et l’IGGN

Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.

Le

Paris : Debate session on the draft budget law for 2026
4min

Politique

Budget de la Sécu : la règle de l’entonnoir peut-elle faciliter un compromis ?

Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
4min

Politique

Décentralisation : un rapport du Sénat remis au Premier ministre

Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.

Le