Le mouvement « En marche! » n’est pas « une maison d’hôtes », dit Macron
Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a déclaré mardi à Lille que son mouvement En Marche! n'était pas une "maison d...

Le mouvement « En marche! » n’est pas « une maison d’hôtes », dit Macron

Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a déclaré mardi à Lille que son mouvement En Marche! n'était pas une "maison d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le candidat à la présidentielle Emmanuel Macron a déclaré mardi à Lille que son mouvement En Marche! n'était pas une "maison d'hôtes" au sujet de possibles ralliements et d'éventuelles inflexions de son programme.

"Je n’ai pas fondé une maisons d’hôtes, pardon de vous le dire. Nous avons créé un mouvement politique et je suis candidat à la présidence de la République", a affirmé M. Macron.

"Vous verrez que dans les prochains jours et les prochaines semaines, sans doute d'autres responsables politiques continueront à donner une expression individuelle de leur vote ou de leur volonté de s'engager à nos côtés, mais ça ne change rien" au contenu du programme, a dit M. Macron à l'issue d'une conférence de plus d'une heure consacrée à la Justice et prononcée à l'université de droit de Lille.

Selon une information de Paris-Match, l'ancien Premier ministre Manuel Valls n'apportera pas son parrainage au candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon. Lundi, Manuel Valls avait démenti qu'il s'apprêterait à appeler à voter pour Emmanuel Macron avant le premier tour de l'élection présidentielle.

Interrogé sur un éventuel ralliement de l'ancien Premier ministre, Emmanuel Macron a expliqué que son soutien n'apporterait pas de changements à son programme.

"Manuel Valls fera ce qu’il pense bon, en conscience. Moi, je vous dis simplement que cela ne change en rien ma ligne et la volonté de renouvellement, de rassemblement progressiste et d’alternance. Après, que toutes celles et ceux qui se retrouvent en leurs grades et qualités dans ce projet le rejoignent, c’est formidable. Ils sont simplement en train de démontrer que j’avais raison de ne pas subir les règles du système actuel", a-t-il dit.

Manuel Valls retrouve ses proches à huis clos mardi en début de soirée à l'Assemblée nationale, deux semaines après une première réunion similaire où il avait déjà fragilisé la candidature de Benoît Hamon en disant son "inquiétude" quant à l'accord du candidat socialiste avec les écologistes d'EELV.

Partager cet article

Dans la même thématique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six
4min

Politique

Municipales 2026 : pourquoi le prochain mandat des maires pourrait durer sept ans, au lieu de six

La question d’un report des élections municipales de 2032 est à l’étude au ministère de l’Intérieur, en raison de la proximité d’un trop grand nombre de scrutins, notamment la présidentielle. Si le calendrier devait être révisé, et avec lui la durée du mandat des maires élus l’an prochain, cela nécessiterait une loi. Ce serait loin d’être une première sous la Ve République.

Le

French L1 football match between Olympique Lyonnais (OL) and Le Havre AC
8min

Politique

Salaires exorbitants, conflits d’intérêts, droits TV : retour sur la commission d’enquête qui a mis un carton rouge au Foot business

Série- Les enquêtes du Sénat. C’est une commission d’enquête qui a connu de nombreux soubresauts. Alors que le football professionnel traversait une crise majeure liée aux revenus des droits TV, les sénateurs Laurent Lafon et Michel Savin ont lancé une commission d’enquête pour encadrer le sport professionnel. Entre auditions, visite du siège de la Ligue de football et révélations de Complément d’enquête, retour sur les préconisations de la commission d’enquête pour stopper le Foot business.

Le

Le Mans Manifestation des maires de la Sarthe
4min

Politique

Elections municipales : il n’y a jamais eu autant de maires démissionnaires depuis 2020

Le nombre d’édiles qui renoncent à poursuivre leur mandat n’a jamais été aussi élevé, selon une étude de l'Observatoire de la démocratie de proximité AMF-Cevipof/SciencesPo. Les démissions ont été multipliées par quatre depuis 2020 par rapport à la période 2008-2014. Les tensions au sein des Conseils municipaux sont invoquées comme première cause de renoncement.

Le