Le nom « Rassemblement national » cédé à un avocat du FN le 22 février, selon le FN
Le nom "Rassemblement national", proposé par Marine Le Pen comme nouvelle appellation du Front national, appartenait au président...

Le nom « Rassemblement national » cédé à un avocat du FN le 22 février, selon le FN

Le nom "Rassemblement national", proposé par Marine Le Pen comme nouvelle appellation du Front national, appartenait au président...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le nom "Rassemblement national", proposé par Marine Le Pen comme nouvelle appellation du Front national, appartenait au président d'une petite association qui l'a cédé le 22 février à un avocat du FN, a précisé ce dernier lundi dans un communiqué.

Le président de cette association, qui est en cours de dissolution, Frédérick Bigrat, avait déposé il y a plusieurs années la marque à l'Institut national de la propriété industrielle (Inpi). Elle a été cédée le 22 février à un avocat du FN, Me Frédéric-Pierre Vos, joint par l'AFP.

Le Front national indique avoir "chargé depuis deux mois un de ses avocats d'acquérir les droits de cette marque, ce qui a été fait par acte sous seing privé le 22 février 2018".

La "cession est en cours de publication à l'Inpi", ce qui prendra environ 6 mois, ajoute le FN dans son communiqué.

Le nom "Rassemblement national", proposé par Mme Le Pen dimanche, doit être soumis à un vote par courrier des militants.

Si les adhérents approuvent le nouveau nom, "il est d'ores et déjà convenu" que Me Vos cédera ses droits au Front national, indique le FN.

Un membre de la même association "Rassemblement national", Igor Kurek, qui se présente comme "gaulliste", avait publié dimanche soir un communiqué, sans l'accord de M. Bigrat, contestant que ce nom puisse être repris par le FN. Il assurait que l'association "continuera d'exister en présentant notamment des listes aux municipales de 2020".

La présidente du FN Marine Le Pen s'en est pris ensuite dans un tweet aux "médias qui ont relayé les affabulations d'un mythomane qui prétendait être propriétaire du nom Rassemblement national". Ils "devraient présenter leurs excuses à leurs lecteurs et à leurs auditeurs", a-t-elle ajouté avec le mot clé #fakenews.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

Le nom « Rassemblement national » cédé à un avocat du FN le 22 février, selon le FN
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le