Le Parlement adopte le projet de budget de l’Etat pour 2020
Le Parlement a adopté jeudi, par un ultime vote de l'Assemblée, le projet de budget 2020 de l'Etat, qui comprend une baisse de l...

Le Parlement adopte le projet de budget de l’Etat pour 2020

Le Parlement a adopté jeudi, par un ultime vote de l'Assemblée, le projet de budget 2020 de l'Etat, qui comprend une baisse de l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Parlement a adopté jeudi, par un ultime vote de l'Assemblée, le projet de budget 2020 de l'Etat, qui comprend une baisse de l'impôt sur le revenu de cinq milliards d'euros pour 17 millions de Français, un an après la crise des "gilets jaunes".

Soixante dix-sept députés ont voté pour, de la majorité LREM-MoDem, 30 contre, droite et gauche réunies. Dans un dernier élan après trois mois de débats parlementaires, les Insoumis ont tenté, en vain, de faire voter une motion de rejet préalable d'un projet de loi de finances qui selon eux "ne touche pas aux cadeaux depuis trois ans aux plus riches", de la suppression de l'ISF à la "flat tax".

Plusieurs orateurs de gauche se sont aussi fait l'écho de la mobilisation en cours contre la réforme des retraites - sans incidence sur le budget l'année prochaine.

"Vous cherchez à mettre le couvercle sur la cocotte minute" mais "(vous) allez continuer à diviser les Français", a lancé Eric Coquerel (LFI), le communiste Stéphane Peu évoquant un "immense malaise social" depuis 2017 avec le "choix d'appauvrir les uns pour enrichir les autres", et la socialiste Christine Pirès-Beaune prévenant: "qui sème le vent récolte la tempête".

A l'inverse, la "marcheuse" Emilie Cariou a vanté un "budget de la baisse des impôts et des taxes", qui représente "plus de pouvoir d'achat pour les classes moyennes et pour les revenus modestes", ce qui sera concret dès janvier sur les bulletins de paie.

Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a aussi affirmé que "le cap est maintenu, la baisse d'impôts est historique", également pour les entreprises. "On tient les engagements de déficit et de dépenses", a-t-il assuré, alors que la droite critique l'absence d'"efforts" et un "mélange de renoncements, d'illusions et de mépris des Français".

Partager cet article

Dans la même thématique

ILLUSTRE PAPIER ICI l’EUROPE 28 JUIN (1)
4min

Politique

Immigration : « L'extrême droite européenne attaque l'État de droit », dénonce Emma Rafowicz

Dans une lettre ouverte dévoilée le 22 mai, 9 pays européens, dont l'Italie de Giorgia Meloni, ont remis en cause le rôle de la Cour européenne des Droits de l'Homme (CEDH) sur les dossiers migratoires. Parallèlement, la Commission a publié une liste des pays « sûrs », où expulser les déboutés de l'asile, et souhaite assouplir les règles de renvoi. L'Union européenne est-elle à l'aube d'un nouveau durcissement sur l'immigration, sous l'impulsion de la droite et de l'extrême droite ? Débat et analyse dans Ici l'Europe avec les eurodéputés Emma Rafowicz (S&D, France) et Paolo Borchia (Patriotes, Italie).

Le

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le