« Le pays est très secoué des 5 ans calamiteux qui viennent de se passer » critique Jérôme Bignon
Sur le plateau de Sénat 360, le sénateur "République et Territoires - Les Indépendants" est revenu sur les contestations syndicales qui s’enchaînent depuis septembre.

« Le pays est très secoué des 5 ans calamiteux qui viennent de se passer » critique Jérôme Bignon

Sur le plateau de Sénat 360, le sénateur "République et Territoires - Les Indépendants" est revenu sur les contestations syndicales qui s’enchaînent depuis septembre.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Depuis un mois, la contestation gronde dans la rue. Dans le viseur des contestataires : la loi travail voulue par Emmanuel Macron. « Le pays a du mal à se remettre des 5 ans qui viennent de se dérouler » analyse le sénateur  Jérôme Bignon sur le plateau de Sénat 360. « Le pays est très secoué des 5 ans calamiteux qui viennent de se passer. On vit les conséquences de ces 5 ans. »

Et de critiquer la méthode des syndicats, qui ont débuté leur contestation au mois de septembre. « Cet été, on n’entend parler de rien, pendant que les ordonnances sont en cours de discussion. Quand on n’est pas content, on ne fait pas une pause d’un mois » critique-t-il. « Pendant le mois d’août, ça a été fait exprès » s’insurge alors la sénatrice PS Marie-Noëlle Lienemann. « Il ne faut pas nous prendre pour des niais. »

Pour Jérôme Bignon, « le droit de manifester ne doit pas être remis en cause mais il ne faut pas faire que ça. Il faut discuter (…) Qu’il y ait du mécontentement, de l’inquiétude, ça me parait légitime (…) Tout ne va pas si bien dans le pays. »

L’exécutif est-il responsable ? « Le gouvernement est là depuis 5 mois, il ne peut pas avoir tout rétabli. Il essaye à sa façon d’y arriver » souligne le sénateur. « Mais est-ce que le pays peut vivre le train de vie qu’il vit ? Est-ce que notre pays peut continuer à avoir une défense de première qualité, une santé de première qualité, une éducation de première qualité ? » Questions rhétoriques pour le sénateur.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Jordan Bardella and Marine Le Pen at Matignon
3min

Politique

Sondage : Marine Le Pen et Jordan Bardella détrônent Edouard Philippe en tête du classement de l’adhésion des Français

D’après le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat, Marine Le Pen et Jordan Bardella sont à présent les deux personnalités politiques qui recueillent le plus de soutien ou de sympathie de la part des Français. Les deux figures du Rassemblement national se hissent à la première place du palmarès de l’adhésion au détriment d’Edouard Philippe, en nette baisse et désormais rejoint par Bruno Retailleau.

Le

French President Emmanuel Macron visit of the school in Orange ‘lycee professionnel de l’ArgensolÕ.
3min

Politique

Sondage : la popularité d’Emmanuel Macron rechute, François Bayrou toujours très impopulaire

Après une embellie en mai, la popularité d’Emmanuel Macron rechute à 28% d’opinions favorables (-1 point) au mois de juin, selon le dernier baromètre Odoxa réalisé avec Mascaret pour Public Sénat et la presse régionale. La situation n’est pas franchement meilleure pour François Bayrou, qui reste le Premier ministre le plus impopulaire depuis 10 ans, malgré un léger rebond de sa cote.

Le

« Le pays est très secoué des 5 ans calamiteux qui viennent de se passer » critique Jérôme Bignon
7min

Politique

Présidentielle : « Pas candidat » pour le moment, Raphaël Glucksmann « trace » son chemin et défend sa « vision pour le pays »

Place Publique a planché depuis neuf mois sur une ébauche de programme, présentée par Raphaël Glucksmann. « Si on aspire à prendre les rênes du pays, c’est fondamental d’avoir une offre politique à gauche, prête à gouverner », lance l’eurodéputé. Mais avant une éventuelle candidature, l’enjeu sera de créer la « dynamique », en revendiquant une ligne « claire ».

Le

SIPA_01217760_000006
7min

Politique

Energie : la proposition de loi Gremillet sème la zizanie entre macronistes et LR

A l’Assemblée nationale, les débats autour de la proposition de loi sénatoriale de programmation énergétique ont vu le « socle commun » se fissurer une nouvelle fois sur les questions environnementales. Un amendement LR adopté grâce aux voix du RN fixe un moratoire sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque. Un amendement qui devrait conduire à un rejet du texte mardi, lors du vote solennel, et gêner un peu plus le Premier ministre plus que jamais sous la menace d’une censure.

Le