Le PCF continue chez Amazon son tour des « multinationales » qui « ne respectent rien »
Une centaine de communistes dont leur tête de liste aux européennes Ian Brossat se sont rassemblés lundi devant le siège social...

Le PCF continue chez Amazon son tour des « multinationales » qui « ne respectent rien »

Une centaine de communistes dont leur tête de liste aux européennes Ian Brossat se sont rassemblés lundi devant le siège social...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une centaine de communistes dont leur tête de liste aux européennes Ian Brossat se sont rassemblés lundi devant le siège social français d'Amazon, à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine), fustigeant "une multinationale qui ne respecte rien" et "ne paie pas ses impôts comme elle le devrait".

Après avoir manifesté au siège parisien de Google en janvier, le PCF continue à "faire de la fiscalité et de l'évasion fiscale l'un des enjeux majeurs de la campagne européenne", a déclaré devant Amazon M. Brossat qui promet que plusieurs autres entreprises seront visées.

"Nous sommes confrontés à des multinationales qui ne respectent rien, qui terrassent tout sur leur passage" et qui sont "plus puissantes que des villes et des États", a-t-il ajouté. Selon lui, "Amazon ne paie pas ses impôts comme elle le devrait", grâce "à un accord avec le Luxembourg" dirigé alors "par un certain Jean-Claude Juncker, aujourd'hui président de la Commission européenne".

Khaled Bouchajra, délégué CGT chez Amazon et candidat en 37e position sur la liste PCF, a estimé: "Comme nous sommes taxés à la source, toutes les grandes multinationales doivent l'être aussi", afin d'éviter l'évasion fiscale.

M. Brossat a également critiqué la politique "liberticide" de la firme de Jeff Bezos, qui "flique ses salariés en déposant l'an dernier le brevet d'un bracelet électronique pour les surveiller", et qui veut "licencier quatre salariés qui ont eu pour seul tort de poster sur Facebook des messages de solidarité vis-à-vis des +gilets jaunes+". "On a besoin d'une Europe qui protège les droits des travailleurs", a-t-il jugé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le