Le Pen accuse ses adversaires de « taire » le « problème du terrorisme »
Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a accusé mercredi à Marseille pour son dernier meeting avant le premier tour ses...

Le Pen accuse ses adversaires de « taire » le « problème du terrorisme »

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a accusé mercredi à Marseille pour son dernier meeting avant le premier tour ses...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen, candidate FN à la présidentielle, a accusé mercredi à Marseille pour son dernier meeting avant le premier tour ses adversaires de "taire le problème" du "terrorisme islamiste", au lendemain de l'arrestation dans cette ville de deux hommes soupçonnés de préparer un attentat.

Ce "poison de tous les instants", "ce poison terrible du terrorisme islamiste, je le dénonce depuis que j'ai lancé ma campagne, j'en ai parlé seule pendant longtemps dans le désert sans que jamais aucun de mes concurrents n'accepte le débat sur ce sujet", a assuré Mme Le Pen au Dôme de Marseille devant près de 5.000 partisans et plusieurs centaines de sièges vides.

"Ils ont voulu taire ce problème, le refouler, le mettre à distance, comme on cache la poussière sous le tapis", a estimé la présidente du FN.

"Il a fallu que les actes terroristes se multiplient partout en Europe pendant la campagne, qu'elle se réinvite dans l'actualité, pour qu'ils daignent, du bout des lèvres, contraints et forcés, effleurer les sujets".

"Il a fallu qu'ici à Marseille on arrête deux forcenés avant qu'ils commettent leurs odieux crimes", a-t-elle dit, faisant référence à l'arrestation de deux hommes soupçonnés de projeter un attentat, faisant se tenir ce meeting sous un dispositif de sécurité très élevé.

Elle s'en est prise au "vivier des fichiers S, cette immense armée de l'ombre qui voudrait nous apprendre à vivre dans la terreur."

"Le silence des autres candidats est sans doute l'enfant de la honte, la honte d'avoir été membre, ou même d'avoir dirigé des gouvernements qui n'ont rien fait pour faire baisser la menace ou même ont créé les conditions du développement de ce fléau", a encore accusé l'eurodéputée.

Pour elle, "l'état d'urgence est un mirage: je vous rappelle qu'Anis Amri, le terroriste de Berlin, a pu jouer au chat à la souris avec toutes les polices d'Europe. A ce niveau-là, c'est plus de l'infiltration, c'est du tourisme" a-t-elle raillé.

Le 19 décembre, le Tunisien Anis Amri a foncé à bord d'un camion sur un marché de Noël de Berlin faisant 12 morts et 48 blessés. Il a été tué quelques jours plus tard lors d'un contrôle de police à Milan. L'attentat a été revendiqué par l'organisation EI.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Le Pen accuse ses adversaires de « taire » le « problème du terrorisme »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le