Le Pen « appelle à la mobilisation » contre la politique « dévastatrice » de Macron

Le Pen « appelle à la mobilisation » contre la politique « dévastatrice » de Macron

Marine Le Pen, présidente du FN et candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais, a lancé mardi à Soissons (Aisne) un "appel à...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Marine Le Pen, présidente du FN et candidate aux législatives dans le Pas-de-Calais, a lancé mardi à Soissons (Aisne) un "appel à la mobilisation patriote" contre la "politique dévastatrice" que va, selon elle, mettre en place Emmanuel Macron.

"C'est un appel à la mobilisation patriote que je suis venue délivrer ici, c'est un soutien inconditionnel à l'intégralité de nos candidats arrivés au second tour et qui peuvent faire basculer cette élection dimanche prochain pour peu que les Français, les électeurs patriotes fassent le choix de venir voter", a lancé la patronne du FN lors d'une conférence de presse à Soissons.

Ses cinq candidats dans l'Aisne, dont le responsable de son projet présidentiel Jean Messiha ou son conseiller Damien Philippot, frère du vice-président du FN, sont tous au second tour mais dans des situations difficiles.

"M. Macron va mettre en oeuvre une politique qui va être une politique dévastatrice, je le dis sans excès, sans outrance, je pense à ce mot et je mesure sa portée", a-t-elle jugé, évoquant la politique fiscale, sociale, économique et en matière d'immigration ou de lutte contre le terrorisme.

"Nous avons vu dimanche dernier qu'une très grosse vague, incontestablement, de candidats Macron a déferlé sur la France. C'est très inquiétant. Le niveau de cette vague est très inquiétant, pour la démocratie, pour le nécessaire pluralisme qu'exige tout fonctionnement démocratique", s'est inquiétée Mme Le Pen.

"Nous sommes présents dans 120 circonscriptions au second tour, c'est vrai que ce score a été bien sûr un peu décevant pour nous, nous ne le cachons pas, mais nous résistons", a-t-elle ajouté, évoquant le "recul absolument cataclysmique" du PS mais aussi, "dans une moindre mesure, des candidats LR".

"Une partie de nos électeurs se sont abstenus au premier tour, une partie non négligeable, on parle de la moitié de nos électeurs qui ne se sont pas mobilisés (...). Ils s'abstiennent car ils pensent qu'avec le mode de scrutin inique que nous subissons depuis des années, il s n'imaginent pas pouvoir avoir des élus à hauteur de ce qu'ils représentent", selon elle.

Mais "rien n'est joué", a-t-elle ajouté. "Nous pouvons avoir plus d'élus, plus de députés que ce que la presse nous prédit, ou d'ailleurs ce qu'elle nous souhaite".

Le FN a obtenu dimanche 13,2% des voix au premier tour, en recul par rapport à 2012.

Dans la même thématique

Le Pen « appelle à la mobilisation » contre la politique « dévastatrice » de Macron
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Le Pen « appelle à la mobilisation » contre la politique « dévastatrice » de Macron
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le