Trois des principaux candidats à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron, ont déclaré lundi leur flamme aux...
Le Pen, Macron et Fillon en opération séduction auprès des petits patrons
Trois des principaux candidats à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron, ont déclaré lundi leur flamme aux...
Par Eleonore DERMY, Valentin BONTEMPS
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Publié le
Trois des principaux candidats à l'élection présidentielle, Marine Le Pen, François Fillon et Emmanuel Macron, ont déclaré lundi leur flamme aux petits patrons, défendant leurs propositions pour "redonner un souffle" à l'activité économique hexagonale.
Fiscalité, droit du travail ou encore rôle de l'Europe: à 50 jours d'un scrutin au résultat très incertain, ils ont exposé leurs programmes économiques et répondu aux questions des centaines d'entrepreneurs réunis par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME).
"Les PME, les TPE (très petites entreprises), c'est un géant économique. Nous représentons 98,5% du tissu économique de notre pays", a souligné en introduction François Asselin, président de l'organisation patronale. "Et pourtant ce que nous constatons, c'est qu'au fil des ans, le poids des contraintes ne cesse d'augmenter".
Invités à prendre tour à tour la parole, les prétendants à l'Elysée ont rivalisé de marques d'attention vis-à-vis des chefs d'entreprise, disant vouloir placer les attentes et les besoins des artisans, des commerçants et des petits patrons au coeur de leur projet économique.
Les petites entreprises "sont l'âme économique de la France", a déclaré Marine Le Pen le 6 mars 2017 à Paris
AFP
"Mon projet économique est résolument tourné vers les TPE et les PME (...) Elles sont l'âme économique de la France" mais "sont pourtant les grandes oubliées des politiques publiques", a clamé la candidate du Front national en ouvrant le bal.
"Il faut partir des besoins des entreprises, il faut partir de vos propositions", lui a fait écho François Fillon, chaleureusement applaudi à son arrivée dans la salle, à l'issue d'un week-end marqué par de nouvelles défections dans son équipe de campagne.
L'organisation patronale avait invité pour ce débat l'ensemble des prétendants à l'Elysée. Mais plusieurs candidats, dont Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon, ont décliné l'invitation.
- 'Simplifier la vie des PME' -
Critiquée sur la crédibilité de son projet économique, Mme Le Pen a défendu becs et ongles sa volonté de sortir de l'euro et de revenir à une monnaie nationale ou de taxer les importations, dénonçant une "stratégie de la peur" de la part de ses opposants.
"On nous dit tout et n'importe quoi en réalité sur le retour à la monnaie nationale", a-t-elle affirmé, alors que sa proposition suscite depuis plusieurs semaines des craintes des milieux financiers et économiques.
"Aujourd'hui, le moyen pour que le retour à une monnaie nationale se fasse dans les meilleurs conditions possibles, c'est de le faire en concertation avec les pays européens qui en souffrent", a-t-elle estimé, réfutant que cela provoquerait une "catastrophe".
"Nous avons un environnement européen qui n'est pas porteur de croissance et la France seule ne peut pas le changer", a insisté de son côté Emmanuel Macron, qui a dit bien connaître "les problématiques" des entrepreneurs en raison de son passage à Bercy.
Le candidat d'En Marche! a promis notamment "visibilité" et "simplification" du droit du travail. Il a aussi rappelé sa proposition de transformer le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (Cice) en "allègement de charges pérenne pour toutes les entreprises".
Il faut "alléger les contraintes fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises", a affirmé François Fillon le 6 mars 2017 à Paris
AFP
Avec un programme qui propose une baisse de 100 milliards d'euros des dépenses publiques, François Fillon, qui a fait de sa proximité avec le monde économique un leitmotiv de sa campagne, a martelé qu'il fallait "alléger les contraintes fiscales et sociales qui pèsent sur les entreprises".
Le candidat de la droite a promis la fusion du Cice et des allègements de charge en un seul dispositif, de supprimer l'impôt sur la fortune ou de "lever le verrou des 35 heures".
"La logique qui conduit à la réussite de mon projet, c'est d'abord un effort massif sur la compétitivité", a-t-il insisté, assurant être le seul à proposer ce "choc".
Seul "petit candidat" à avoir fait le déplacement, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a lui aussi assuré vouloir "simplifier la vie des PME". "La politique économique de la France est faite pour les entreprises du CAC 40", a-t-il regretté, promettant de nommer un ancien patron de PME au ministère de l'Economie.
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« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
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Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.