Politique
Les vidéos issues des caméras-piétons des gendarmes lors de la manifestation de Sainte Soline, diffusées mercredi par Médiapart et Libération relancent le débat sur les violences policières. Une enquête administrative a été ouverte.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
3 min
Publié le
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a accusé dimanche Emmanuel Macron d'organiser "le grand déclassement des classes moyennes et des classes populaires", en dénonçant l'augmentation des taxes sur le tabac, le fioul ou l'essence.
"Il y a eu un nombre d'augmentations de taxes qui vont probablement constituer le double de ce que le gouvernement donne de la main droite; il va donc récupérer le double de la main gauche", a estimé la leader d'extrême droite dans Le grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews.
"Rien que le fioul domestique, avec les taxes qui sont annoncées, en 2022, ça représentera entre 520 et 750 euros supplémentaires par an pour les Français. Si vous rajoutez à ça le forfait hospitalier, l'explosion et le scandale que représentent les PV de stationnement, la réalité, c'est qu'on est en plein grand déclassement", a fustigé Mme Le Pen, en citant également l'augmentation annoncée des prix des timbres, du gaz, et de l'essence.
"Emmanuel Macron organise le grand déclassement des classes moyennes et des classes populaires", a-t-elle martelé, en considérant que le chef de l'État avait "fait un choix".
"Il a été élu par des gens qui n'avaient pas besoin qu'on les aide, et aujourd'hui ce sont ceux qui bénéficient en réalité de l'intégralité des cadeaux du gouvernement", a encore dénoncé Mme Le Pen.
"C'est très inquiétant parce que la situation des Français s'aggrave", a encore insisté la députée du Pas-de-Calais. "De surcroît leur sentiment d'injustice s'aggrave: on leur dit d'un côté, +Regardez, il y a un frémissement de croissance+, et de l'autre côté en réalité, la conséquence de ce frémissement de croissance, c'est pour eux la baisse de leur pouvoir d'achat".
A propos de l'augmentation du tabac, Marine Le Pen a déploré que "tout cela pèse sur les classes populaires et moyennes".
Selon elle, le gouvernement a "mis en marche toutes le pompes à fric faciles", y compris dans l'annonce de l'abaissement de la vitesse maximale à 80 km/h sur les routes secondaires, dont l'objectif est, selon elle, "de faire tourner les radars à plein".
"Pour faire quoi de cet argent? (...) Le seul domaine où l'on dépense de l'argent, c'est pour l'immigration", a-t-elle encore fustigé, faisant allusion à la hausse du budget de l'Aide médicale d'Etat.
Dans les Pyrénées-Orientales avec Jean Sol