Le transfert de malades ultramarins vers les pays voisins “pas prévu à ce jour”

Le transfert de malades ultramarins vers les pays voisins “pas prévu à ce jour”

La question du transfert de malades atteints du covid-19 en Outre-mer vers des pays voisins "n'est pas prévue à ce jour", a...
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La question du transfert de malades atteints du covid-19 en Outre-mer vers des pays voisins "n'est pas prévue à ce jour", a indiqué vendredi le ministre de la Santé Olivier Veran, mais "tous les accords de coopération possibles" sont envisagées.

Interrogé, avec la ministre des Outre-mer Annick Girardin lors d'un Facebook live consacré aux Outre-mer, le ministre de la Santé a rappelé que deux porte-hélicoptères allaient arriver, l'un au large des Antilles-Guyane, et l'autre près de Mayotte et la Réunion, pour aider ces territoires dans la lutte contre le coronavirus.

"Si on arrive à une situation de très forte mobilisation des services de réanimation, on prévoit des dispositifs d'+évasan+ (évacuations sanitaires) lorsque c'est possible", a-t-il expliqué, notamment par exemple pour des malades des îles de Saint-Barth ou Saint-Martin, qui pourraient être évacués en Guadeloupe.

Pour la Guyane, dont le nombre de lits en réanimation a été augmenté de 29 à 40, le porte-hélicoptère "va permettre de soulager les équipes soignantes à l'hôpital en admettant à bord un certain nombre de malades" mais "pas des malades du covid-19", a-t-il expliqué.

Cela permettra de libérer davantage de places" à l'hôpital, "pour augmenter ses capacité d'accueil", a-t-il expliqué.

"La question du transfert de malades vers des pays voisins (comme l'Hexagone l'a fait avec l'Allemagne par exemple, ndlr) n'est pas prévue à ce jour", a-t-il précisé.

Mais "nous sommes en lien permanent constant avec l'ensemble des pays voisins des territoires ultramarins", a-t-il insisté, rappelant avoir participé vendredi matin à un G7 des ministres de la Santé, "où nous envisageons tous les accords de coopération possibles".

"Les moyens sont mis à disposition en Outre-mer", a-t-il assuré, affirmant que par exemple "à La Réunion il y a plus de lits de réanimation par habitant que sur l'ensemble de la métropole en moyenne".

Enfin, il a expliqué, que contrairement à une rumeur répandue en Outre-mer, le virus ne semble pas être arrêté par la chaleur, rappelant que le virus avait frappé "des pays (Iran, Brésil) où la chaleur est importante" et qu'il semble aussi "apprécier l'humidité".

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