Législatives: François Ruffin attire 2.000 personnes à Amiens
François Ruffin, journaliste et candidat "Picardie debout !" aux législatives dans la première circonscription de la Somme, a...

Législatives: François Ruffin attire 2.000 personnes à Amiens

François Ruffin, journaliste et candidat "Picardie debout !" aux législatives dans la première circonscription de la Somme, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

François Ruffin, journaliste et candidat "Picardie debout !" aux législatives dans la première circonscription de la Somme, a rassemblé environ 2.000 personnes dimanche à Amiens dans le cadre de sa campagne, a constaté l'AFP sur place.

"L'un des enjeux, c'est de redonner envie aux gens (...) c'est mon rôle essentiel, ma petite utilité, elle est là", a déclaré François Ruffin, en jean et chemise à carreaux, lors de son discours devant l'assistance regroupée au parc de la Hotoie. Sa candidature est "une autre voie à la colère et à l'espérance aussi", a-t-il ajouté.

Le candidat, âgé de 41 ans, investi notamment par la France insoumise, avait auparavant invité ses soutiens à se rejoindre devant l'usine Whirlpool, menacée de fermeture en 2018 et symbole de la lutte sociale pendant la campagne de la présidentielle.

"Ils ont l'argent, on a les gens !", "Les banquiers à l'Elysée, le peuple à l'Assemblée !", ont-ils scandé quand le cortège s'est ensuite mis en marche vers le parc, au son des percussions et sous une pluie battante.

Aux yeux de Ruffin, réalisateur du documentaire "Merci patron !", "quand tu as l'écharpe tricolore tu as une légitimité (...) les actions prennent une autre ampleur".

"Il fait preuve d'un optimisme à toute épreuve et d'une certaine hyperactivité", a dit de lui Zoé Desbureaux, sa suppléante encartée au Parti communiste, louant un candidat "rassembleur".

Du tractage et une réunion publique hebdomadaire sont prévus jusqu'au premier tour des élections, le 11 juin.

"Si on arrive à vaincre l'abstention, on gagnera", a lancé à la tribune M. Ruffin, enjoignant les électeurs à "condamner" Emmanuel Macron à la cohabitation.

Dans la circonscription, il aura notamment en face de lui l'ancienne secrétaire d'Etat Pascale Boistard, élue députée de la Somme en 2012, le maire d'Abbeville Nicolas Dumont, candidat sous l'étiquette d'En Marche !, ainsi que le comédien Franck de Lapersonne (Front national).

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: François Ruffin attire 2.000 personnes à Amiens
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le