Législatives: Laurent (PCF) veut un « accord national » à gauche
Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a appelé mardi à un "accord large et national" et "une bannière commune...

Législatives: Laurent (PCF) veut un « accord national » à gauche

Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a appelé mardi à un "accord large et national" et "une bannière commune...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a appelé mardi à un "accord large et national" et "une bannière commune", notamment entre le PCF et La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, en vue des prochaines élections législatives.

Juste avant une nouvelle réunion entre les deux organisations mardi en fin d'après-midi, M. Laurent a déploré que "les premières propositions discutées vendredi entre nos forces politiques envisagent un accord limité à un petit nombre de circonscriptions".

"Ce n'est pas à la hauteur de la situation. Cela ne dessine aucune ambition véritable. Il faut un accord large et national qui permette de gagner", a-t-il poursuivi dans un communiqué transmis à l'AFP.

Vendredi, le PCF avait proposé des retraits réciproques dans 30 circonscriptions au total, 15 réservées au PCF, 15 à La France insoumise.

"Il est crucial que (...) la France insoumise, le Parti communiste, Ensemble, les militants du Front de gauche, et toutes celles qui voudront se joindre à elles pour cet objectif, unissent leurs énergies et présentent dans chaque circonscription une candidature capable de porter le plus loin possible le résultat et, dans des centaines d’entre elles, de se qualifier au second tour et de l’emporter", a encore plaidé le sénateur de Paris en proposant la création d'un label commun.

"Ensemble, nous pouvons nous donner l’objectif de porter +la force du peuple à l’Assemblée nationale+. C'est sous cette bannière commune, qui respecte tout à la fois la place singulière tenue par notre candidat à la présidentielle et chacune de nos forces, que je propose de rassembler tous nos candidats", a-t-il ajouté.

Les déclarations de candidatures doivent être déposées entre le 15 et le 19 mai.

Les discussions entre les deux formations concernant les législatives s'étaient interrompues plusieurs semaines avant le premier tour de la présidentielle, faute de trouver un terrain d'entente.

Le PCF refuse notamment de signer comme le réclame la formation mélenchoniste une "charte" dans laquelle il s'engagerait à présenter ses candidats sous le logo La France insoumise, à une discipline de vote, et à dépendre de l'association de financement de La France insoumise.

De son côté, La France insoumise estime qu'il existe "une difficulté: les députés PCF qui n'ont pas accordé leur parrainage à Jean-Luc Mélenchon" à l'élection présidentielle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: Laurent (PCF) veut un « accord national » à gauche
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Législatives: Laurent (PCF) veut un « accord national » à gauche
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le