Législatives: les investitures LR seront révisées « à la marge »

Législatives: les investitures LR seront révisées « à la marge »

La liste des candidats aux législatives investis par Les Républicains ne pourra évoluer qu'"à la marge" par rapport aux pré...
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La liste des candidats aux législatives investis par Les Républicains ne pourra évoluer qu'"à la marge" par rapport aux pré-investitures décidées il y a plusieurs mois, a prévenu le président de la Commission nationale d'investiture Jean-François Lamour dans un entretien au Journal du Dimanche.

"Certains cas nécessiteront un arbitrage, mais s'agissant de candidats pré-investis, s'il y a des évolutions elles seront marginales", a prévenu M. Lamour dans le JDD, dont la date de parution a été avancée au samedi en raison des fêtes de Noël.

Alors qu'Alain Juppé avait envisagé durant la campagne de la primaire de la droite, durant laquelle il était soutenu par les centristes, de réexaminer les investitures, M. Lamour, un proche du candidat investi François Fillon, a surtout insisté sur la nécessité de constituer une majorité soudée.

"Il s'agit de ne pas reproduire les erreurs du quinquennat de François Hollande, qui s'appuyait sur une majorité qui n'en était pas une. Nous ne voulons pas des parlementaires godillots mais des élus qui adhèrent au projet de François Fillon", a-t-il souligné.

"C'est dans cet esprit que nous dialoguons avec le centre", a-t-il précisé, en indiquant que "pour l'instant" il n'y a pas de discussion en cours avec le MoDem de François Bayrou, même si "la porte n'est pas fermée".

Interrogé sur le cas d'Henri Guaino, "violemment critique à l'égard de François Fillon", M. Lamour a fait valoir que, "à partir du moment où il n'accepte pas le résultat de la primaire qui ne souffre aucune discussion, il se met évidemment en situation de voir son investiture remise sur la table en janvier".

Enfin M. Lamour a confirmé que, comme l'avait indiqué M. Fillon durant sa campagne, la loi sur le non cumul des mandats ne serait pas remise en cause par Les Républicains.

"François Fillon a dit qu'il ne reviendrait pas sur la règle du non-cumul, elle s'appliquera donc", a déclaré M. Lamour. "Alors qu'on demande des efforts aux Français pour réformer le pays, comment le tout premier texte déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale pourrait-il être celui qui remettrait en place le cumul?", a interrogé le député de Paris, tout en promettant de laisser aux "parlementaires concernés" "le temps de la réflexion s'agissant d'une décision compliquée pour eux".

Enfin, pour ce qui est de la parité, M. Lamour a indiqué que "à l'heure actuelle, 38% des candidats investis sont des femmes. Il faut absolument qu'on maintienne ce niveau-là, voire qu'on l'améliore", a-t-il dit.

La commission nationale d'investiture LR doit se réunir à compter du 10 janvier pour établir la liste des candidats aux législatives.

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