Législatives: Macron refuse tout « accord d’appareil » entre En Marche! et les autres partis

Législatives: Macron refuse tout « accord d’appareil » entre En Marche! et les autres partis

"Il n'y aura aucun accord d'appareil" entre En Marche! et "quelque parti que ce soit" aux prochaines élections législatives, a affirmé jeudi...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

"Il n'y aura aucun accord d'appareil" entre En Marche! et "quelque parti que ce soit" aux prochaines élections législatives, a affirmé jeudi Emmanuel Macron, en renouvelant son souhait d'investir des candidats dans toutes les circonscriptions pour ce scrutin.

"Je ne négocierai aucune circonscription contre un ralliement", a assuré l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande, lors d'une conférence de presse à son QG de campagne dans le XVe arrondissement de Paris.

"Je ne sacrifierai aucun de nos engagements initiaux qui nous ont menés jusqu'ici. Je ne suis le candidat d'aucun parti ni d'aucun appareil existant", a poursuivi le fondateur et président d'En Marche!

M. Macron a cependant précisé que son parti permettait "les adhésions multiples". Les candidats d'En Marche! aux élections législatives "peuvent être par ailleurs socialistes, radicaux, écologistes, centristes, républicains tant qu'ils se retrouvent dans notre projet", a-t-il ajouté.

M. Macron, candidat à l'élection présidentielle, a annoncé que le processus d'investiture pour les élections législatives s'ouvrait jeudi au sein de son parti et concernait donc les 577 circonscriptions.

"Tous les membres du mouvement ou ceux qui souhaiteraient le rejoindre peuvent s'inscrire en ligne", a-t-il déclaré en se félicitant d'être "la seule force politique à avoir établi des formalités aussi claires et et accessibles".

Pour chaque postulant, cinq critères seront pris en compte, a ajouté M. Macron avant de les développer.

Le "renouvellement", "pour permettre de faire émerger des personnalités engagées et talentueuses" de la société civile. "Plus de la moitié de nos candidats doit incarner ce renouvellement", a plaidé M. Macron.

Emmanuel Macron
Emmanuel Macron
AFP

La "parité stricte", "y compris dans les circonscriptions favorables".

La "probité": "aucun de nos candidats ne devra avoir de casier judiciaire ni avoir subi de peines d'inéligibilité".

La "pluralité politique", en veillant à ce que toutes les tendances du mouvement soient représentées.

Et l'"accord avec le projet". "Tous les candidats investis signeront le même contrat avec la nation que moi. Ainsi, aucun candidat investi ne pourra exprimer un désaccord avec le coeur de notre projet et il le portera clairement devant ses électeurs", a assuré M. Macron.

L'ancien ministre a ajouté qu'"une commission nationale en charge des investitures sera constituée dans les prochains jours".

"Elle sera l'instance en charge des désignations. Elle sera composée de neuf membres adhérents du mouvement s'engageant eux-mêmes à ne pas être candidat. Je n'en serai pas membre", a-t-il précisé.

"Les investitures seront décidées par vagues successives avec un objectif: construire une majorité de projet pour gouverner et traduire en actes notre engagement collectif et citoyen", a encore souligné l'ancien ministre de l'Economie.

Dans la même thématique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions
7min

Politique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions

Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.

Le

Législatives: Macron refuse tout « accord d’appareil » entre En Marche! et les autres partis
3min

Politique

Finances publiques : « Ce qui va être nouveau, c'est l’association que nous allons avoir des parlementaires », assure la ministre des comptes publics 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.

Le

Législatives: Macron refuse tout « accord d’appareil » entre En Marche! et les autres partis
5min

Politique

LR : la campagne de Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence du parti officiellement lancée

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le