Législatives: pas besoin d’une « plateforme » PS selon Didier Guillaume, proche de Valls
Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat et proche de Manuel Valls, a estimé mardi qu'une "plateforme socialiste" n...

Législatives: pas besoin d’une « plateforme » PS selon Didier Guillaume, proche de Valls

Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat et proche de Manuel Valls, a estimé mardi qu'une "plateforme socialiste" n...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Didier Guillaume, président du groupe PS au Sénat et proche de Manuel Valls, a estimé mardi qu'une "plateforme socialiste" n'était pas nécessaire pour les élections législatives de juin, au vu des divisions du parti et de son score à la présidentielle.

"Je ne pense pas qu'il faille une plateforme du Parti socialiste pour ces élections législatives, parce que le Parti socialiste est divisé, il y a des gens qui ne s'aiment pas à l'intérieur, qui ne pensent pas la même chose", a-t-il déclaré sur CNews.

"Le Parti socialiste est mort (...) quand on fait 5% ou 6% à l'élection présidentielle, le Parti socialiste, il y a eu un acte de décès", a-t-il continué, affirmant qu'il y avait aujourd'hui "trois lignes qui s'affrontent" au sein du PS, et dénonçant les menaces de "purges" et les cyniques qui veulent "dégager Cambadélis".

"Des partis qui n'ont pas été au second tour de l'élection présidentielle voudraient exclure des anciens ministres, des anciens Premiers ministres? Ca n'a aucun sens", a-t-il affirmé, mentionnant également les menaces d'expulsion du côté du parti Les Républicains.

Il a estimé que l'ancien Premier ministre Manuel Valls avait "pris ses responsabilités" en déclarant mardi qu'il serait candidat de la majorité du président élu.

Il a lui aussi encouragé ceux qui ont soutenu Emmanuel Macron au sein du PS à "s'inscrire dans la majorité présidentielle, c'est absolument indispensable pour travailler pour le pays".

"Un nouveau monde politique est en train de s'écrire devant nous, et il faut en être soit des acteurs soit des spectateurs", a-t-il aussi dit.

Il ajouté que le ralliement à la majorité présidentielle du mouvement La République en marche se ferait "sans condition".

"Il n'y a pas à négocier (...) il s'agit de savoir si oui ou non, (...) nous sommes favorables au programme présidentiel d'Emmanuel Macron", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Législatives: pas besoin d’une « plateforme » PS selon Didier Guillaume, proche de Valls
6min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : « S’il devait y avoir une entrée en vigueur au 1ᵉʳ janvier, on ne saurait pas faire », avertit la Caisse nationale d’assurance vieillesse

Si la suspension de la réforme des retraites venait à être adoptée, la Caisse nationale d'assurance vieillesse a souligné que dans l’état actuel du projet de loi, la mise à jour des systèmes informatiques sera dans les temps avant l’automne. Elle met toutefois un bémol en cas de mesures qui s’étendraient par exemple aux carrières longues, non incluses à ce jour dans le texte.

Le

Législatives: pas besoin d’une « plateforme » PS selon Didier Guillaume, proche de Valls
3min

Politique

Pacte Dutreil : « Quand on s’attaque au capitalisme familial, on fait le bonheur de Wall Street », tacle Renaud Dutreil

Invité de notre matinale, Renaud Dutreil a défendu la niche fiscale sur la transmission d’entreprises qu’il avait créée en 2003. L’ancien dirigeant de l’UMP fustige le rapport de la Cour des comptes, « officine socialiste », appelant à toiletter le dispositif et critique la volonté de la gauche « de détruire l’économie française » dans les débats budgétaires.

Le