Le numéro deux des Républicains, Laurent Wauquiez, député sortant de la 1ère circonscription de Haute-Loire, a annoncé vendredi qu'il ne se représenterait pas en juin et choisissait de rester président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
"Lors de la campagne des élections régionales, j’ai indiqué que si j'étais élu, je resterai président de la région. Le respect de la parole donnée est sacré. Il est le ciment de la parole politique", déclare M. Wauquiez dans un communiqué, précisant qu'il serait le suppléant de la candidate Isabelle Valentin pour l'aider à "remporter cette élection législative au nom de la droite et du centre".
Laurent Wauquiez, vice-président du parti LR, le 9 mars 2017 à Saint-Cloud près de Paris
AFP/Archives
"La situation de notre pays commande que les femmes et les hommes qui portent des responsabilités publiques ne se défaussent pas et tiennent leurs engagements. A un moment où les lumières des palais ministériels aveuglent les élus de peu de convictions, je veux redire toute ma fidélité à la Région Auvergne Rhône-Alpes", ajoute l'élu, dans une allusion à l'entrée au gouvernement de Bruno Le Maire et Gérald Darmanin.
"Les sirènes parisiennes ne guideront pas mon action politique. Je reste convaincu que c’est par le terrain, ici, dans ma région, beaucoup plus que par l’action parlementaire à Paris, que nous changerons la vie de nos concitoyens", conclut l'ancien ministre, élu député de Haute-Loire depuis 2004 - il avait alors succédé à l'UDF Jacques Barrot - et à la tête d'Auvergne-Rhône-Alpes depuis décembre 2015.
Isabelle Valentin était sa suppléante depuis cinq ans. Dans cette circonscription ancrée historiquement à droite, elle affrontera notamment Fabrice Farison (PS), Martine Dejean (FI), Fabien Albertini (FN) et Cécile Gallien (LREM).
En Haute-Loire, Emmanuel Macron était arrivé en tête au premier tour de l'élection présidentielle, avec 23,51% des voix devant Marine Le Pen (23,06%) et François Fillon (18,60%). Dans le fief de M. Wauquiez au Puy-en-Velay, ville dont il a été maire pendant huit ans, le futur président de la République s'était aussi imposé, devant Jean-Luc Mélenchon et François Fillon.
Ces résultats n'ont pas eu d'influence sur la décision de M. Wauquiez, assure-t-on dans son entourage - il avait indiqué depuis plusieurs mois qu'il ferait part de son choix après la présidentielle.
"Il nous appartient aujourd'hui de poursuivre les grands chantiers régionaux que nous avons initiés, encore une fois, en demeurant au plus près du terrain. J'ai donné ma parole aux électeurs de ma région et je la tiendrai. Ce sont les raisons pour lesquelles j'ai choisi de conserver mon mandat de président", insiste M. Wauquiez dans son communiqué.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.