« Les ambitions de la PAC » ne doivent « pas bouger », estime Stéphane Travert

« Les ambitions de la PAC » ne doivent « pas bouger », estime Stéphane Travert

Le ministre de l’Agriculture a insisté sur les lignes rouges de la France dans la réforme de la Politique agricole commune.
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« Nous défendons une PAC qui soit ambitieuse » : c’est la ligne que répète le ministre de l’Agriculture. Invité de l’Épreuve de Vérité, sur Public Sénat (en partenariat avec l’AFP, Les Échos, l’AFP et Radio Classique), Stéphane Travert a également indiqué avoir conscience que cette Politique agricole commune, le premier poste de dépense de l’Union européenne, avait des « adversaires » en Europe. « Ce n’est pas simple », reconnaît-il.

Mais avec le départ du Royaume-Uni, les souhaits de la France pâtiront d’un budget global en diminution. « Ce qui compte, c’est que les ambitions de la PAC ne bougent pas », considère le ministre.

« Besoin de simplifier la PAC »

Dans la réforme à venir, Stéphane Travert rappelle ses « lignes rouges ». Sur le premier des deux piliers de la PAC, le plus important et celui qui intervient dans les revenus des exploitants agricoles, le ministre refuse que le « cofinancement » soit une « hypothèse de travail ». « Nous ne souhaitons pas renationaliser la PAC », a-t-il confirmé une nouvelle fois. En d’autres termes, Paris se montre toujours opposé à une intervention des États membres dans le financement, aux côtés de l’Union européenne.

Réforme : les lignes rouges de Stéphane Travert
01:11

Autre demande française : le « besoin de simplifier la PAC ». Stéphane Travert continue de militer pour la création d’une « réserve de précaution », un fond qui interviendrait plus rapidement pour épauler les producteurs lors des crises sanitaires ou climatiques.

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