Les candidats LREM, « des hologrammes d’Emmanuel Macron » pour Gérard Larcher
Invité de l’émission « L’épreuve de vérité », Gérard Larcher, le président du Sénat, a appelé à un « rééquilibrage nécessaire » au second tour des législatives afin qu’il existe une véritable opposition dans le pays.

Les candidats LREM, « des hologrammes d’Emmanuel Macron » pour Gérard Larcher

Invité de l’émission « L’épreuve de vérité », Gérard Larcher, le président du Sénat, a appelé à un « rééquilibrage nécessaire » au second tour des législatives afin qu’il existe une véritable opposition dans le pays.
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Après les résultats du premier tour des législatives, Gérard Larcher, le président du Sénat, a reconnu que les électeurs allaient donner « une large majorité » à Emmanuel Macron et son gouvernement dimanche prochain. Mais il appelle les Français à ne pas se dire que les jeux sont faits. Pour le président de la Haute-Assemblée, il faut qu’il existe une opposition forte pour le bien du pays et sa stabilité : « Un rééquilibrage est nécessaire y compris pour la réussite du quinquennat d’Emmanuel Macron (…) Pour construire dans le pays, il faut toujours que le débat ait lieu au parlement, sinon ça se termine dans la rue ».

Et s’il y a eu une vague écrasante du mouvement « La République en marche » dimanche dernier, c’est que les électeurs ont surtout été séduits par Emmanuel Macron selon Gérard Larcher : « Nous voyons des candidats qui étaient inconnus sur le terrain. En fait, ils sont des hologrammes d’Emmanuel Macron. C’est ça qui a déterminé l’élection ». Tout en reconnaissant également : « C’est aussi parce que notre pays a une telle angoisse, une telle situation de désarroi (…)  qui fait que [les électeurs] sont allés vers ce choix ».

Alors que le Premier ministre, Edouard Philippe, a évoqué mardi 13 juin l’utilité d’introduire une dose de proportionnelle à l’Assemblée nationale, le président du Sénat a clairement dit que tout en étant « très attaché au scrutin majoritaire », il était plutôt favorable à une faible dose de proportionnelle, avec prudence : « Il ne faut pas non plus que cela soit un facteur d’instabilité ».

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