Nouveau statut de repenti, nouveau parquet national anticriminalité organisée (PNACO), nouveau crime « d’association de malfaiteurs en bande organisée »… Le garde des Sceaux a annoncé plusieurs pistes pour lutter contre le « haut du spectre » du narcotrafic. Des annonces qui s’inspirent largement des travaux de la commission d’enquête sénatoriale qui remettra son rapport le 14 mai.
« Les contrats signés à Versailles étaient dans le tube depuis quelques années », pour Sophie Primas
Par Public Sénat
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Près de 140 dirigeants de multinationales sont attendus ce lundi après-midi au château de Versailles. Invités par Emmanuel Macron, ces grands leaders économiques participent au sommet « Choose France » (« Choisissez la France »), un rendez-vous destiné à faire la promotion de l’attractivité française sur la scène internationale.
Interrogée dans Sénat 360, la sénatrice (LR) Sophie Primas évoque une « grande opération de communication montée en secret ». Mis à part la participation remarquée du député (LREM) Cédric Villani au sommet, La présidente de la commission des Affaires économiques regrette notamment que les parlementaires ne soient pas associés à ce rassemblement. « Il me semble qu’un certain nombre de parlementaires compétents en matière économique auraient peut-être eu une valeur ajoutée, à partager, à échanger, avec ces grands patrons internationaux », estime-t-elle.
« Il y a une lancée depuis quelques années qui n’est pas le fait d’Emmanuel Macron »
Si l’image de la France auprès des investisseurs internationaux s’est améliorée, Sophie Primas précise que tout n’est pas à mettre au crédit d’Emmanuel Macron, même si celui-ci permet d’« accélérer » cette tendance. « Il y a une lancée depuis quelques années qui n’est pas juste le fait d’Emmanuel Macron mais aussi, il faut bien le reconnaître, d’opérations comme le CICE qui vont dans le sens de l’amélioration de compétitivité et de l’image de la France ».
« Tous les contrats qui vont être signés ce soir à Versailles étaient dans le tube depuis quelques mois, voire quelques années. On n’improvise pas, par exemple, une usine d’industrie automobile à Valenciennes pour faire plaisir à Emmanuel Macron », tient à rappeler la sénatrice.