Les militants EELV sont appelés à choisir de mercredi à lundi qui de Yannick Jadot ou de Michèle Rivasi sera leur tête de liste pour les européennes, a-t-on appris mardi auprès du secrétaire national du parti, David Cormand.
Les militants écologistes ont le choix entre deux listes ordonnancées de seize noms identiques, mais avec une inversion des binômes homme-femme.
Le conseil fédéral d'EELV avait décidé en juin de déroger à ses propres règles de désignation, en confiant à un "comité de consensus" la responsabilité de constituer ces listes, ce afin d'être en ordre de marche dès le mois de juillet pour les élections de mai 2019.
Les deux députés européens, proches sur le fond et dans les parcours, s'étaient déjà affrontés au deuxième tour de la primaire EELV de novembre 2016 pour la présidentielle.
Yannick Jadot, député européen écologiste, le 12 février 2018 à Paris
AFP
M. Jadot, âgé de 50 ans, l'avait emporté largement face à sa collègue, âgée de 65 ans (57,11% contre 42,89%).
Autres candidats notables sur ces listes: aux 3 et 4e rang David Cormand et Marie Toussaint (déléguée Europe et jeunesse d'EELV), aux 5e et 6e la députée européenne Karima Delli et le conseiller régional d'Ile-de-France Mounir Satouri.
La liste choisie lundi sera encore susceptible d'évolution, a souligné M. Cormand. "Ensuite, il peut y avoir des candidatures d'ouverture, et éventuellement un rassemblement plus large", a-t-il expliqué.
Le maire de Grande-Synthe (Nord) Damien Carême pourrait ainsi être intégré au titre des candidatures d'ouverture.
Et si les discussions sont au point mort entre EELV et Générations, M. Cormand assure rester "ouvert" à un rapprochement, pourvu qu'il s'opère "sur une ligne claire, celle de l'écologie politique".
Les écologistes doivent tenir leur université d'été du 23 au 25 août à Strasbourg.
C’était au tour du Rassemblement national cet après-midi d’être entendu par Sébastien Lecornu. A la fin du mois de juillet, Marine Le Pen avait tenu à rappeler les grandes lignes budgétaires du parti, dans une lettre adressée au Premier ministre sortant, François Bayrou.
Reçus ce mardi par le Premier ministre Sébastien Lecornu, les dirigeants du Rassemblement national (RN) ont insisté sur la nécessité d’une « rupture » claire avec la politique menée par Emmanuel Macron depuis 2017.
Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».
Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.