« Les élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire », déclare Coquerel
Éric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis, déclare qu’il sera « compliqué » pour son parti de faire des alliances lors des prochaines élections européennes.

« Les élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire », déclare Coquerel

Éric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis, déclare qu’il sera « compliqué » pour son parti de faire des alliances lors des prochaines élections européennes.
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La France Insoumise fera cavalier seul lors des prochaines élections européennes, sans le Parti communiste ou génération-s de Benoît Hamon.

« Je n’y peux rien s’il y a dispersion à gauche » réplique Éric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis. « France Insoumise est l’opposition populaire, en tout cas du côté de notre espace progressiste, à Emmanuel Macron. Il y a d’autres forces qui veulent se présenter, mais pour l‘instant, ce que je vois dans les sondages, c’est qu’on ne pèse pas tout à fait le même poids » analyse-t-il. « Ces élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire, et c’est pour ça que je pense que ce sera compliqué de faire des alliances ».

Le plan A - plan B de la FI, sera valable pour les élections européennes. Le député rappelle que le Plan A consiste à négocier les traités, et que « si ça ne marche pas, il y a un plan B, qui est le fait d’au moins assurer de manière unilatérale les mesures que vous voulez voir appliquer ».

« Il faut rompre avec les traités. C'est ça qui identifie les listes France insoumise » conclut-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

« Les élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire », déclare Coquerel
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

« Les élections européennes doivent se faire sur une ligne très claire », déclare Coquerel
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le