Les élus “veulent la peau des architectes des bâtiments de France” selon Stéphane Bern

Les élus “veulent la peau des architectes des bâtiments de France” selon Stéphane Bern

Les élus "veulent la peau des architectes des bâtiments de France" avec la future loi Elan sur le logement, a accusé lundi sur...
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Les élus "veulent la peau des architectes des bâtiments de France" avec la future loi Elan sur le logement, a accusé lundi sur RTL Stéphane Bern, chargé d'une mission sur la sauvegarde du patrimoine, à l'occasion du lancement du Loto du patrimoine.

Aujourd'hui, les architectes des bâtiments de France, dont la fonction existe depuis 1946, donnent leur avis dans le cadre de permis de construire, d'aménagement ou de destruction des espaces protégés, avis qui peut s'imposer aux maires.

La loi Elan prévoit de limiter leur rôle dans le cadre de la lutte contre l'insalubrité ou pour implanter de nouvelles antennes relais.

"Je ne peux pas laisser faire ça", s'est emporté Stéphane Bern, qui avait été nommé par le chef de l'Etat Emmanuel Macron. "Au Parlement, les élus ont eu gain de cause contre les architectes des bâtiments de France et ils ont voté d'une seule voix pour la loi Elan", a-t-il dit. "ça fait 120 ans qu'ils veulent la peau des architectes des bâtiments de France, donc ils vont l'avoir", a encore regretté l'animateur.

"Il ne s'agit pas de supprimer l'avis des architectes des bâtiments de France, il s'agit dans deux cas, antennes de téléphonie mobile et puis habitat indigne, de venir à un avis simple" et donc non contraignant, avait toutefois détaillé samedi le ministre de la Cohésion des Territoires Jacques Mézard.

Le Loto du patrimoine, porté par l'animateur télé, démarrait ce lundi avec la vente de grilles à 3 euros, pour la grande loterie du 14 septembre, et à 15 euros, pour le jeu à gratter.

L'objectif est de susciter une grande mobilisation populaire autour d'une loterie et d'un jeu de grattage et de collecter plusieurs millions d'euros - la Française des jeux escompte 15 à 20 millions d'euros - pour financer la rénovation de monuments.

Avant l'arrivée des tickets chez les buralistes, Stéphane Bern a réitéré vendredi ses menaces de quitter à la fin de l'année sa mission s'il estimait n'être qu'un "cache-misère" ou un "pantin". Il a indiqué lundi avoir parlé à Emmanuel Macron. "On s'est parlé ce week-end, il m'a donné tout son soutien, il m'a dit qu'il mettrait tout en oeuvre pour que je réussisse et que la mission patrimoine soit un succès", a assuré l'animateur télé.

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