Les Patriotes: il ne revient pas à la République de structurer l’islam
Le parti Les Patriotes de Florian Philippot a mis en garde dimanche Emmanuel Macron contre tout effort pour "structurer" l'islam...

Les Patriotes: il ne revient pas à la République de structurer l’islam

Le parti Les Patriotes de Florian Philippot a mis en garde dimanche Emmanuel Macron contre tout effort pour "structurer" l'islam...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le parti Les Patriotes de Florian Philippot a mis en garde dimanche Emmanuel Macron contre tout effort pour "structurer" l'islam en France, estimant que "le président de la République doit se contenter, comme pour tous les Français, de protéger" les musulmans.

"Il ne revient pas à la République laïque de structurer une religion", ont souligné Les Patriotes dans un communiqué, estimant qu'en revanche, "la République doit protéger une religion qui se structure dans le respect du principe de laïcité".

Cette prise de position intervient alors qu'Emmanuel Macron a indiqué au Journal du Dimanche qu'il voulait "poser les jalons de toute l'organisation de l'islam de France" au "premier semestre 2018".

"Je considère que nous devons nous inspirer fortement de notre histoire, de l'histoire des catholiques et de celle des protestants", a fait valoir le chef de l'Etat, qui avait annoncé début janvier son intention de mener "un travail sur la structuration de l'islam en France".

"Quand il s'agit de l'islam, il est vain de vouloir +s'inspirer fortement de notre histoire, de l'histoire des catholiques et de celle des protestants+", selon Les Patriotes, qui soulignent qu'"il n'existe pas de clergé dans le sunnisme qui, de droit, structure le culte".

Rappelant l'expérience de "l'islam officiel" instauré par la France en Algérie, le parti de l'ancien bras droit de Marine Le Pen note que "les musulmans se sont légitimement méfiés d'une organisation sous la tutelle de 'mécréants', avec des imams sélectionnés par ces derniers".

Il propose que "l'islam de France émerge de la base sous la protection de la République. Celle-ci doit empêcher toute intervention publique, notamment locale, et tout financement étranger, y compris privé. Tout appel à la transgression des lois de la République et toute complaisance pour la violence doit être sanctionné selon les termes du Code pénal. Les prêches doivent être prononcés en français", souligne-t-il.

Partager cet article

Dans la même thématique

Les Patriotes: il ne revient pas à la République de structurer l’islam
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

Les Patriotes: il ne revient pas à la République de structurer l’islam
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le