Les premières mesures du quinquennat Macron

Les premières mesures du quinquennat Macron

De son arrivée à l'Elysée à la fin de l'année 2017, voici les premières mesures que prévoit de prendre Emmanuel Macron.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

De son arrivée à l'Elysée à la fin de l'année 2017, voici les premières mesures que prévoit de prendre Emmanuel Macron.

- Avant les législatives des 11 et 18 juin -

- Dès l'entrée en fonction, audit sur les finances publiques "afin de disposer à la mi-juin des résultats de la gestion en cours".

- Présentation d'une feuille de route pour chaque ministre, avec des objectifs "clairs".

- Projet de loi sur la moralisation politique, qui interdira entre autre le népotisme pour les parlementaires, "mis sur la table du Conseil des ministres avant les législatives" de juin, afin d'être voté ultérieurement.

- Été: session parlementaire et ordonnances -

- Demander au Parlement, lors d’une session parlementaire extraordinaire, l'autorisation de légiférer par ordonnances.

- "Simplifier" par ordonnances le droit du travail en donnant la priorité à l'accord d'entreprise pour fixer la durée du travail, et en encadrant le montant des dommages et intérêts accordés par les prud'hommes pour licenciement.

- Établir par ordonnances un droit à l'erreur pour tous face aux administrations, notamment en matière fiscale, et supprimer les normes européennes "surtransposées" dans le droit français.

- Débat parlementaire sur la prolongation de l'état d'urgence.

- Création d'un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme, ainsi que d'une cellule spéciale du renseignement dédiée au groupe Etat islamique (EI).

- Tour des capitales européennes pour proposer une feuille de route quinquennale afin de doter la zone euro d'un "vrai budget".

- États généraux de l'alimentation pour améliorer la rémunération des producteurs et moderniser l'agriculture, assises de l'outre-mer et conférence des territoires avec les collectivités locales.

- Septembre: réformes pour la rentrée scolaire -

- Education: limitation à 12 du nombre d'élèves par classe en zone d'éducation prioritaire et "retour" des classes bilangues, supprimées en partie par la réforme du collège

- Nouvelle session exceptionnelle du Parlement en septembre.

- Projet de loi sur la mobilité et le logement pour créer un "choc de logement" dans les zones tendues.

- D'ici la fin de l'année –

- Texte quinquennal de finances publiques à l'automne (pas de loi de finances rectificative à l'été) et projet de loi de finances 2018 lors de la session ordinaire du Parlement (à partir du 1er octobre).

- Instaurer une dose de proportionnelle à l'Assemblée nationale et la réduction d'un tiers du nombre de parlementaires, réforme qui entrera en vigueur aux élections législatives suivantes (en principe en 2022).

- Renouveler les principaux postes de hauts fonctionnaires.

- Proposer des conventions démocratiques dans l'UE à propos "du contenu de l'action de l'Union" et sur "ses priorités".

Dans la même thématique

Les premières mesures du quinquennat Macron
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

Les premières mesures du quinquennat Macron
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le