LFI n’enverra que des Insoumises dans les médias la semaine prochaine
La France insoumise n'enverra du 4 au 8 mars que des femmes pour la représenter à la télévision et la radio, afin de dénoncer le...

LFI n’enverra que des Insoumises dans les médias la semaine prochaine

La France insoumise n'enverra du 4 au 8 mars que des femmes pour la représenter à la télévision et la radio, afin de dénoncer le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La France insoumise n'enverra du 4 au 8 mars que des femmes pour la représenter à la télévision et la radio, afin de dénoncer le manque de représentation féminine dans les invités politiques des médias, a annoncé vendredi à l'AFP sa tête de liste pour les européennes Manon Aubry.

Les Insoumis ont eu cette idée pour célébrer la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars, après avoir essuyé plusieurs refus de remplacement d'un de leurs représentants hommes par des femmes ces dernières semaines, a raconté Mme Aubry.

"Il y a seulement 27% de femmes parmi les invités politiques, on a le sentiment d'atteindre un plafond de verre", a-t-elle dit. "Même quand on fait monter des femmes dans notre mouvement, on a du mal à les faire passer dans les médias", a-t-elle ajouté, reconnaissant aussi un important phénomène d'"autocensure" chez les femmes.

"Aucun homme Insoumis ne prendra donc la parole dans les médias" de télévision et de radio du 4 au 8 mars, a indiqué Manon Aubry.

LFI va également donner un meeting au casting exclusivement féminin - Mmes Aubry, Autain, Obono, Panot, etc. - le 7 mars à Bobigny, en région parisienne, sur le thème des droits des femmes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

LFI n’enverra que des Insoumises dans les médias la semaine prochaine
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

LFI n’enverra que des Insoumises dans les médias la semaine prochaine
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le