Libertés publiques : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir » s’inquiète Aurélien Pradié
Invité de l’émission Bonjour chez vous, Aurélien Pradié, député Les Républicains s’alarme au sujet du sort réservé aux libertés publiques, pendant la crise sanitaire. Il redoute « une forme d’aliénation quotidienne ».

Libertés publiques : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir » s’inquiète Aurélien Pradié

Invité de l’émission Bonjour chez vous, Aurélien Pradié, député Les Républicains s’alarme au sujet du sort réservé aux libertés publiques, pendant la crise sanitaire. Il redoute « une forme d’aliénation quotidienne ».
Public Sénat

Par Lina Boudjeroudi

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député Les Républicains, Aurélien Pradié s’inquiète pour le sort réservé aux libertés publiques, pendant la crise sanitaire. « Il n’est pas acceptable que nous nous habituions à une forme d’aliénation quotidienne de nos libertés car cela fera que nous nous réveillerons avec une gueule de bois terrible ». Il craint que « nous nous habituions à des privations de libertés qui nous font beaucoup de mal, psychologiquement et économiquement ».

Aurélien Pradié se confie : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir, ce beau pays des libertés, ce beau pays qui m’a toujours fait rêver, été utopiste et a toujours placé les grands idéaux au-delà de la technique et de mécanique ». « Il est peut-être temps de retrouver ce pays-là ». Le député estime que « c’est le rôle responsable politique de commencer à parler des libertés ».

Pour lui, les mesures adoptées, en France, dans le cadre de la crise sanitaire, menacent les libertés publiques. Il qualifie l’attestation de déplacement « d’incarnation de la technocratie ». « On est chez les dingos lorsqu’on nous explique l’on va rouvrir les stations, mais pas les remontées mécaniques », poursuit le député Les Républicains.

« Dans ce concours Lépine de la bêtise technocratique, nos libertés y laissent des plumes », conclut Aurélien Pradié.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Libertés publiques : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir » s’inquiète Aurélien Pradié
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le