Libertés publiques : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir » s’inquiète Aurélien Pradié
Invité de l’émission Bonjour chez vous, Aurélien Pradié, député Les Républicains s’alarme au sujet du sort réservé aux libertés publiques, pendant la crise sanitaire. Il redoute « une forme d’aliénation quotidienne ».

Libertés publiques : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir » s’inquiète Aurélien Pradié

Invité de l’émission Bonjour chez vous, Aurélien Pradié, député Les Républicains s’alarme au sujet du sort réservé aux libertés publiques, pendant la crise sanitaire. Il redoute « une forme d’aliénation quotidienne ».
Public Sénat

Par Lina Boudjeroudi

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député Les Républicains, Aurélien Pradié s’inquiète pour le sort réservé aux libertés publiques, pendant la crise sanitaire. « Il n’est pas acceptable que nous nous habituions à une forme d’aliénation quotidienne de nos libertés car cela fera que nous nous réveillerons avec une gueule de bois terrible ». Il craint que « nous nous habituions à des privations de libertés qui nous font beaucoup de mal, psychologiquement et économiquement ».

Aurélien Pradié se confie : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir, ce beau pays des libertés, ce beau pays qui m’a toujours fait rêver, été utopiste et a toujours placé les grands idéaux au-delà de la technique et de mécanique ». « Il est peut-être temps de retrouver ce pays-là ». Le député estime que « c’est le rôle responsable politique de commencer à parler des libertés ».

Pour lui, les mesures adoptées, en France, dans le cadre de la crise sanitaire, menacent les libertés publiques. Il qualifie l’attestation de déplacement « d’incarnation de la technocratie ». « On est chez les dingos lorsqu’on nous explique l’on va rouvrir les stations, mais pas les remontées mécaniques », poursuit le député Les Républicains.

« Dans ce concours Lépine de la bêtise technocratique, nos libertés y laissent des plumes », conclut Aurélien Pradié.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Libertés publiques : « Je n’aime pas beaucoup ce que mon pays est en train de devenir » s’inquiète Aurélien Pradié
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le