La rencontre a duré plus d’une heure et Gérard Larcher a été à l’écoute. Au cours de l’entretien, les deux présidents d’assemblée ont principalement évoqué « la crise libyenne » et le processus de paix engagé en juin dernier qui a mené à « la déclaration du Caire ». Cette déclaration a « obtenu le soutien et l’appui de la plupart des pays du monde » selon Aguila Saleh. Elle prévoit un cessez-le-feu dans le pays, un démantèlement des milices mais aussi l’organisation d’élections. « Nous préférons voir des gens arriver au pouvoir grâce aux bulletins de vote et non aux balles tirées ».
De son côté, le président du Sénat a assuré que la France allait tout faire auprès des Nations Unies pour soutenir la création d’un pouvoir exécutif fort en Libye.