Loi anti-fake news: Guérini (LREM) ne veut pas en France d' »un Trump élu par un Poutine »
"Moi ce que je ne veux pas c'est qu'un jour dans notre pays on ait un Trump élu par un Poutine", a lancé vendredi le député...

Loi anti-fake news: Guérini (LREM) ne veut pas en France d' »un Trump élu par un Poutine »

"Moi ce que je ne veux pas c'est qu'un jour dans notre pays on ait un Trump élu par un Poutine", a lancé vendredi le député...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Moi ce que je ne veux pas c'est qu'un jour dans notre pays on ait un Trump élu par un Poutine", a lancé vendredi le député Stanislas Guérini pour défendre deux textes LREM controversés contre "la manipulation de l'information" en période électorale, voulus par Emmanuel Macron.

"Donc ce qu'on cherche à faire, c'est que, particulièrement pendant les périodes électorales (...), on puisse non pas censurer (...) mais réguler les choses et particulièrement sur les plateformes" (Facebook, Twitter, etc), a-t-il expliqué sur Radio Classique.

"Aujourd'hui ce qu'on a, c'est parfois un déversement d'informations, de façon automatique, robotisée, où on sponsorise l’information", a-t-il développé. "Et c'est ça qui sera visé par cette loi, non pas la possibilité de faire un édito, aussi contestable soit-il".

Selon le député de Paris, "tout le travail journalistique", "tout le travail d'enquête, qui peut déboucher parfois sur des vérités ou parfois sur des contre vérités", "sera respecté".

"C'est plus la régulation de nos réseaux sociaux qui est visée à travers cette loi que évidemment une volonté de déterminer la vérité ou le mensonge", a-t-il encore plaidé.

Les députés ont débattu jeudi, sans aller au bout et dans une ambiance parfois électrique, de deux propositions de loi - ordinaire, et organique pour la présidentielle - visant à permettre à un candidat ou parti de saisir le juge des référés pour faire cesser la diffusion de "fausses informations" durant les trois mois précédant celui d'un scrutin national. Elles imposent aux plateformes des obligations de transparence lorsqu'elles diffusent des contenus contre rémunération.

L'opposition est très critique face aux deux textes: "atteinte à la liberté d'expression" (Parti communiste), "police de la pensée" (LR), mesure "liberticide" (RN, ex-FN). Le Parti socialiste l'estime "inutile" car "l'arsenal législatif est suffisant".

Partager cet article

Dans la même thématique

Loi anti-fake news: Guérini (LREM) ne veut pas en France d' »un Trump élu par un Poutine »
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Loi anti-fake news: Guérini (LREM) ne veut pas en France d' »un Trump élu par un Poutine »
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Loi anti-fake news: Guérini (LREM) ne veut pas en France d' »un Trump élu par un Poutine »
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le