Loi asile-immigration: Valls appelle les députés LREM à la « responsabilité »
L'ancien Premier ministre Manuel Valls, ex-socialiste apparenté LREM, a appelé mardi les "marcheurs" de l'Assemblée à "un esprit...

Loi asile-immigration: Valls appelle les députés LREM à la « responsabilité »

L'ancien Premier ministre Manuel Valls, ex-socialiste apparenté LREM, a appelé mardi les "marcheurs" de l'Assemblée à "un esprit...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien Premier ministre Manuel Valls, ex-socialiste apparenté LREM, a appelé mardi les "marcheurs" de l'Assemblée à "un esprit de responsabilité" sur le projet de loi asile-immigration, et à soutenir le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, selon des propos rapportés.

Lors de la réunion du groupe majoritaire, M. Valls a pointé "une convergence de l'actualité et de différents textes" et des "défis considérables", dont "le terrorisme", en abordant entre autres les projets de loi sur la SNCF mais aussi sur l'asile-immigration.

Gérard Collomb, qui porte le texte asile-immigration, en commission à partir de ce mardi, "a besoin de notre soutien", a plaidé l'ancien locataire de la place Beauvau, jugeant qu'"il est facile de le mettre en cause mais c'est lui qui est en première ligne sur la question du terrorisme", selon des participants.

Sur l'asile-immigration, "des sujets qui nous parlent aux tripes, personne ici n'a hystérisé le débat, mais nous devons avoir un esprit de responsabilité et aller à l'efficacité", a insisté M. Valls, pour lequel "c'est un moment très politique qui s'ouvre et qui est un moment de responsabilité", d'après des propos rapportés.

Dans son intervention, "assez générale, depuis les grèves à la SNCF, jusqu'au terrorisme en passant par l'asile et Notre-Dame-des-Landes", il a aussi recommandé en substance de "ne pas se laisser piéger par une partie de l'échiquier qui va vouloir faire un amalgame terrorisme-immigration", a précisé un élu.

Mais l'ancien chef de gouvernement a aussi "dit que les Français ne comprenaient pas pourquoi on ne parvenait pas à faire beaucoup de reconduites à la frontière, que c'était un passif des gouvernements précédents depuis longtemps", selon la même source.

"Manuel Valls nous a fait, comme chaque semaine, sa petite leçon politique. On dirait un disque rayé, il est toujours sur les mêmes thèmes. Il a dit qu'il ne faisait pas d'amalgame en liant immigration et terrorisme mais qu'il fallait faire attention", a relaté un autre député, le trouvant "très isolé au sein du groupe" LREM.

ic-jmt-parl/chl/chr/shu

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Les Democrates group parliamentary niche at the National Assembly
9min

Politique

Tensions entre LR et macronistes : « La véritable heure de vérité, ce sera à l’automne avec le budget »

Les difficultés s’accumulent entre LR et l’ex-majorité présidentielle, entre tensions sur le texte énergies ou celui sur les modes de scrutin à Paris, Lyon et Marseille. Quand les macronistes accusent les LR de ne pas « pas avoir de colonne vertébrale », les sénateurs LR reprochent à leurs alliés d’être peu à l’écoute. De mauvais augure pour le budget…

Le

Banque d’images du Sénat – Wlad Simitch Capa Pictures
7min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : après l’échec de la commission mixte paritaire, le ton monte entre l’exécutif et les LR du Sénat

Le gouvernement entend laisser la réforme sur le mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille revenir à l’Assemblée nationale. L’exécutif reproche au Sénat d’avoir « dynamité » ce mardi 24 juin les négociations entre les deux chambres pour aboutir à un compromis sur ce texte. Les sénateurs, notamment à droite, dénoncent « un passage en force » et réclament l’abandon de cette réforme.

Le

Mairie de Paris, Jeux Olympiques 2024
4min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : députés et sénateurs échouent à trouver un accord sur la réforme du mode de scrutin

La commission mixte paritaire chargée de trouver un compromis entre l’Assemblée nationale et le Sénat sur la réforme du monde de scrutin à Paris, Lyon et Marseille, pour les élections municipales, a échoué ce mardi 24 juin, quelques minutes seulement après l’ouverture des négociations. Les sénateurs, très largement opposés à ce texte, invitent désormais le Premier ministre à y renoncer.

Le