Loi Économie circulaire : « Très souvent, ce sont les lobbys qui ont le dernier mot » déplore Guillaume Gontard

Loi Économie circulaire : « Très souvent, ce sont les lobbys qui ont le dernier mot » déplore Guillaume Gontard

Interrogé sur la politique environnementale du gouvernement et sur la loi Économie circulaire, le sénateur de l’Isère pointe du doigt le poids des lobbys.
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« J’ai l’impression qu’au fond de ce texte, avec cette question du recyclage, on se campe dans une réelle économie du plastique » analyse Guillaume Gontard. Le projet de loi économie circulaire, porté par Brune Poirson, prévoit en effet la mise en place de consignes pour les bouteilles en plastique. Une mesure qui est loin de faire consensus, accusée d’être un « cadeau » aux industriels et une incitation à produire toujours plus de plastique.

« C’est un bon texte, mais on aurait pu aller beaucoup plus loin, avec des mesures plus fortes à la hauteur des enjeux. Il faut réellement sortir de ça, on pourrait commencer par supprimer les emballages en plastique » déclare Guillaume Gontard. Une mesure urgente pour le sénateur, affligé de voir « des légumes emballés dans tous les magasins, alors qu’ils ont une protection naturelle ».

Depuis le début du mandat d’Emmanuel Macron, Guillaume Gontard décrit « de très beaux discours », mais pas de possibilités d’actions concrètes. « On a eu l'épisode Hulot qui est arrivé face à un mur, qui a vu qu'il ne pourrait pas changer les choses, que le poids du lobby était très fort. On l'a vu encore sur le recyclage du plastique - parce qu'il y avait le poids des lobbys qui ne veulent pas sortir du plastique. On a des exemples qui montrent clairement que souvent, très souvent, ce sont les lobbys qui ont le dernier mot. »

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