Loi Egalim : « Il faudra l’ajuster et l’adapter », affirme Gérard Larcher
En visite au Salon de l’Agriculture, le président du Sénat a tenu à apporter son soutien aux agriculteurs. Gérard Larcher met au centre de ses préoccupations la mise en œuvre de la loi Egalim et la renégociation de la PAC à l’heure du Brexit.

Loi Egalim : « Il faudra l’ajuster et l’adapter », affirme Gérard Larcher

En visite au Salon de l’Agriculture, le président du Sénat a tenu à apporter son soutien aux agriculteurs. Gérard Larcher met au centre de ses préoccupations la mise en œuvre de la loi Egalim et la renégociation de la PAC à l’heure du Brexit.
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

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Le président du Sénat était dans les allées du Salon de l’Agriculture ce mardi. Une occasion pour lui de réaffirmer son soutien au monde paysan. « Le premier sujet, c’est la mise en œuvre de la loi Egalim, c’est-à-dire comment un producteur est rémunéré d’une manière convenable et acceptable », explique Gérard Larcher qui souligne le rôle du Sénat sur ce dossier. Au lendemain de la promulgation de la loi Egalim, la Haute assemblée s’est en effet dotée d’un groupe de suivi constitué par la commission des affaires économiques du Sénat.  

Le président du Sénat précise que « si cette loi ne marche pas, et nous craignons que sur un certain nombre d’aspects elle puisse ne pas marcher, il faudra l’ajuster et l’adapter ».

« Le second sujet est la Politique agricole commune (PAC) de là dépend le revenu de nombre d’agriculteurs et là-dessus il y a les discours puis il y aura les faits concrets », poursuit le président du Sénat. Le Brexit aura des effets certains sur le budget de la PAC et par ricochet sur les agriculteurs européens.

Gérard Larcher s’est aussi montré sensible aux plaintes des agriculteurs au sujet de l’agribashing. Les récents débats autour des zones anti-pesticides ont notamment été mal reçus par certains agriculteurs. « Un territoire sans agriculture c’est un territoire qui ne vit pas (…) Il faut que les urbains et les nouveaux ruraux comprennent cette relation avec l’agriculture. Il est inacceptable de voir un certain nombre de tensions exister alors que les agriculteurs sont les premiers acteurs d’un territoire équilibré et d’un développement durable », tonne Gérard Larcher.

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