Loi EGalim : trop tôt pour faire un bilan, selon Didier Guillaume
Au micro de « Public Sénat », Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation estime qu’il est trop tôt pour faire un bilan de la loi EGalim.  

Loi EGalim : trop tôt pour faire un bilan, selon Didier Guillaume

Au micro de « Public Sénat », Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation estime qu’il est trop tôt pour faire un bilan de la loi EGalim.  
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les négociations commerciales entre distributeurs et producteurs se tiennent actuellement, alors que la loi sur l’agriculture et alimentation (EGalim) visant à rétablir l’équilibre des relations commerciales entre producteurs et grande distribution a été adoptée en octobre.  

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation estime, au micro de « Public Sénat » qu’il est encore trop tôt pour faire un premier bilan : « Pendant 18 mois, tout le monde agricole, économique, agro-industriel, s’est mis d’accord sur les orientations. L’ordonnance qui permet de relever les prix pour les éleveurs, a été pris le 1er février 2019. Nous sommes le 25 février 2019. Il y a donc même pas un mois. Donc, je pense qu’il faut regarder à la fin des négociations ce qu’il se passera. Sur une grande partie des secteurs économiques, notamment le lait, les choses auront avancé ; mais c’est sur deux à trois ans qu’il faudra arriver au prix total. »

« Qu’il y ait une guerre des prix, ce n’est pas mon problème »

Interrogé sur le fait que la guerre des prix persiste dans les négociations actuelles, Didier Guillaume répond : « C’est normal qu’il y ait la guerre des prix. C’est le libéralisme économique (…) Qu’il y ait une guerre des prix, ce n’est pas mon problème mais que les agriculteurs soient payés en dessous de leur prix de revient, c’est un scandale et ce n’est plus possible. »

Quant à l’avenir de la PAC (la Politique agricole commune) après le Brexit, Didier Guillaume est confiant : « Le Royaume-Uni partant de l’Union européenne, évidemment la part du Royaume-Uni va diminuer mais il n’est pas question que les aides européennes diminuent pour les agriculteurs français (…) Nous allons mettre en place un groupe de travail français pour parler de la PAC d’une seule et même voix avec le Parlement (européen), le Sénat et l’Assemblée nationale, les syndicats agricoles, les filières économiques et l’exécutif. »

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212178_000001
5min

Politique

LR : Bruno Retailleau veut remettre les adhérents au cœur du projet

Un mois après l’élection triomphale de Bruno Retailleau à la tête des Républicains, le parti fait peau neuve samedi à la maison de la mutualité de Paris, avec un premier conseil national. Le ministre aura la charge de définir un début de projet pour 2027 et l’épineuse question de la désignation du candidat pour la présidentielle.

Le

SIPA_01212671_000021
2min

Politique

Municipales à Paris, Lyon et Marseille : vers une adoption du changement de mode de scrutin en juillet

Malgré le rejet des sénateurs, la navette parlementaire sur la réforme du mode de scrutin pour les municipales à Paris, Lyon et Marseille se poursuivra en juillet avec un possible dernier mot donné à l’Assemblée le 11. Ce qui ne va pas arranger les relations à l’intérieur du « socle commun » entre les centristes, Les Républicains et les macronistes.

Le

Bayrou
8min

Politique

Annonces de François Bayrou sur les retraites : au Sénat, on salue « la politique des petits pas », mais on attend de voir les détails

François Bayrou a annoncé sa volonté de reprendre dans le prochain budget de la Sécu les avancées issues du conclave sur les retraites. Une décision relativement appréciée au Sénat. Le sénateur LR Philippe Mouiller demande cependant si c’est « réellement sans impact budgétaire ». « Tout ce qui est utile aux Français, on le prend », réagit pour sa part le socialiste Patrick Kanner, alors que les députés PS maintiennent leur motion de censure.

Le