Loi Mobilités : le Sénat « ne modifie pas les grands équilibres », selon Élisabeth Borne

Loi Mobilités : le Sénat « ne modifie pas les grands équilibres », selon Élisabeth Borne

La ministre des Transports s’est « réjouie » que la commission de l’aménagement du territoire adopte la loi d’orientation des mobilités avec ses « principales dispositions ». Élisabeth Borne ajoute qu’une fiscalité sur les poids lourds serait une « bonne piste de travail » pour financer l’entretien des routes.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La loi d’orientation des mobilités (LOM) a entamé son parcours au Sénat. Les sénateurs en commission ont approuvé le texte en le faisant évoluer avec 240 amendements. « Je me réjouis que la commission ait pu adopter hier le texte », s’est félicitée la ministre des Transports, Élisabeth Borne, au micro de Public Sénat, qui considère que le Sénat « ne modifie pas les grands équilibres ni les principales dispositions du texte ». « Je me réjouis d’autant plus que je pense que la crise que nous traversons confirme que les Français attendent qu’on améliore leurs déplacements du quotidien. »

Une critique s’est fait particulièrement entendre à la Haute assemblée envers la LOM, celle d’un financement insuffisant face aux dépenses à venir. « Il ne faut pas réduire ce projet de loi à ce débat, ce n’est pas une loi de finances », balaye la ministre. L’ancienne présidente de la RATP confirme néanmoins que 1,2 milliard d’euros de la TICPE (taxe sur les carburants) sera bien affecté au financement des infrastructures. C’est « un budget qui va nous permettre de tenir les engagements qui ont été pris par le gouvernement », assure-t-elle, ce dont doutent les sénateurs.

La ministre s’est aussi exprimée sur le retour d’une forme d’écotaxe pour l’entretien des routes. « On a toujours indiqué que pour 2020 qu’il fallait réfléchir à une nouvelle recette », a-t-elle répondu, indiquant que le sujet faisait partie des questions abordées dans le grand débat national. La nouvelle contribution, qui doit notamment faire participer les routiers étrangers, pourrait bien prendre la forme d’une vignette poids lourds. « Je continue à penser que c’est une bonne piste de travail », admet-elle.

Dans la même thématique