Loi Pacte : le Sénat relève le seuil social des entreprises de 50 à 100 salariés
Le Sénat à majorité de droite s'est attaqué mardi au volumineux projet de loi Pacte pour les entreprises, votant en soirée la simplification des "seuils" de salariés, une des mesures phares du texte. Contre l'avis du gouvernement, le Sénat a voté un amendement de la commission spéciale visant à relever à 100 salariés l'ensemble des seuils fixés à 50 salariés dans le Code du travail.

Loi Pacte : le Sénat relève le seuil social des entreprises de 50 à 100 salariés

Le Sénat à majorité de droite s'est attaqué mardi au volumineux projet de loi Pacte pour les entreprises, votant en soirée la simplification des "seuils" de salariés, une des mesures phares du texte. Contre l'avis du gouvernement, le Sénat a voté un amendement de la commission spéciale visant à relever à 100 salariés l'ensemble des seuils fixés à 50 salariés dans le Code du travail.
Public Sénat

Par Samia Dechir

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

C’était l’un des points les plus sensibles de la loi Pacte. La simplification des seuils sociaux a été approuvée, et même amplifiée par le Sénat lors d’une séance qui s’est achevée tardivement dans la nuit de mardi à mercredi. Lorsqu’une entreprise franchit un certain nombre de salariés, elle doit respecter des obligations sociales et fiscales. Il existe 49 seuils, la loi pacte propose de n’en conserver que trois : 11, 50 et 250 salariés. Pour le gouvernement, cette simplification doit permettre de créer de l’emploi. Mais pour la majorité sénatoriale, le texte n’allait pas assez loin. Elle a donc voté la proposition de la commission spéciale : relever le seuil de 50 à 100 salariés. Une mesure adoptée contre l’avis du gouvernement, et de la gauche, opposée à toute suppression des seuils sociaux. Communistes et socialistes y voient un recul dangereux pour la représentation des salariés dans l’entreprise.

Partager cet article

Dans la même thématique

Francois Fillon tribute to Joel Le Theule, December 11, 2022
2min

Politique

Affaire des emplois fictifs : François Fillon condamné en appel à quatre ans de prison avec sursis et cinq ans d’inéligibilité

La cour d’appel de Paris a revu sa condamnation à la baisse. Après l’avoir condamné en mai 2022 à quatre ans de prison dont un an ferme dans l’affaire des emplois fictifs de son épouse, la Cour de cassation avait estimé que la peine de prison ferme à l’encontre de François Fillon n’était pas suffisamment motivée. Ce mardi, la peine de prison ferme a été soustraite.

Le

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Loi Pacte : le Sénat relève le seuil social des entreprises de 50 à 100 salariés
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le