Loïc Hervé évoque une « très grande frustration » face à la communication de Macron
Suite à l’audition d’Alexis Kohler, le sénateur centriste a jugé « inquiétant » qu’il ait fallu cette commission d’enquête pour établir que la sanction de M. Benalla n’a été que « formelle ». Il critique, par ailleurs, la communication d’Emmanuel Macron.

Loïc Hervé évoque une « très grande frustration » face à la communication de Macron

Suite à l’audition d’Alexis Kohler, le sénateur centriste a jugé « inquiétant » qu’il ait fallu cette commission d’enquête pour établir que la sanction de M. Benalla n’a été que « formelle ». Il critique, par ailleurs, la communication d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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À la sortie de l’audition d’Alexis Kohler, le sénateur centriste Loïc Hervé s’est ému de la communication de l’exécutif dans l’affaire Benalla. « Aujourd’hui on est dans le commentaire du commentaire et ce n’est pas sain », dénonce-t-il. L’audition du secrétaire général de l’Élysée a effectivement été ponctuée par les bribes de l’interview d’Alexandre Benalla, sortie ce matin dans Le Monde.

Le sénateur évoque également une « très grande frustration de voir que le président de la République réserve ses déclarations à La République en marche et au Modem à la maison de l’Amérique latine ». Loïc Hervé réclame « du sérieux dans la manière dont l’exécutif, où Monsieur Benalla qui est mis en cause, puisse traiter la communication vis-à-vis de ces différentes institutions de la République ».

Sur le fond des auditions, le sénateur centriste de Haute-Savoie retient que « Monsieur Benalla n’a pas été sanctionné sur un plan autre que formel ». « Il a été mis à pied mais il n’a pas été démis de ses fonctions il n’a pas purgé ses 15 jours de mise à pied et ces 15 jours seront retenus sur ses congés de 2017 », rappelle-t-il. Un constat d’autant plus « inquiétant » qu’il « fallait qu’il y ait une commission parlementaire pour s’en rendre compte ».

La commission d’enquête du Sénat poursuivra ses travaux durant les 6 prochains mois. La commission devrait contribuer à définir les « garanties » afin « que ce soit des personnes appartenant à la police ou au corps préfectoral et pas des personnes recrutés après une campagne électorale » qui soient chargées de la sécurité du président de la République.    

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