Loïc Hervé évoque une « très grande frustration » face à la communication de Macron
Suite à l’audition d’Alexis Kohler, le sénateur centriste a jugé « inquiétant » qu’il ait fallu cette commission d’enquête pour établir que la sanction de M. Benalla n’a été que « formelle ». Il critique, par ailleurs, la communication d’Emmanuel Macron.

Loïc Hervé évoque une « très grande frustration » face à la communication de Macron

Suite à l’audition d’Alexis Kohler, le sénateur centriste a jugé « inquiétant » qu’il ait fallu cette commission d’enquête pour établir que la sanction de M. Benalla n’a été que « formelle ». Il critique, par ailleurs, la communication d’Emmanuel Macron.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

À la sortie de l’audition d’Alexis Kohler, le sénateur centriste Loïc Hervé s’est ému de la communication de l’exécutif dans l’affaire Benalla. « Aujourd’hui on est dans le commentaire du commentaire et ce n’est pas sain », dénonce-t-il. L’audition du secrétaire général de l’Élysée a effectivement été ponctuée par les bribes de l’interview d’Alexandre Benalla, sortie ce matin dans Le Monde.

Le sénateur évoque également une « très grande frustration de voir que le président de la République réserve ses déclarations à La République en marche et au Modem à la maison de l’Amérique latine ». Loïc Hervé réclame « du sérieux dans la manière dont l’exécutif, où Monsieur Benalla qui est mis en cause, puisse traiter la communication vis-à-vis de ces différentes institutions de la République ».

Sur le fond des auditions, le sénateur centriste de Haute-Savoie retient que « Monsieur Benalla n’a pas été sanctionné sur un plan autre que formel ». « Il a été mis à pied mais il n’a pas été démis de ses fonctions il n’a pas purgé ses 15 jours de mise à pied et ces 15 jours seront retenus sur ses congés de 2017 », rappelle-t-il. Un constat d’autant plus « inquiétant » qu’il « fallait qu’il y ait une commission parlementaire pour s’en rendre compte ».

La commission d’enquête du Sénat poursuivra ses travaux durant les 6 prochains mois. La commission devrait contribuer à définir les « garanties » afin « que ce soit des personnes appartenant à la police ou au corps préfectoral et pas des personnes recrutés après une campagne électorale » qui soient chargées de la sécurité du président de la République.    

Partager cet article

Dans la même thématique

2min

Politique

Violences sexuelles : Aurore Bergé souhaite imposer un casier judiciaire vierge pour les professionnels au contact d’enfants

Porté par la ministre déléguée chargée de l’Egalité femmes-hommes, un projet de loi-cadre sur les violences faites aux femmes et aux enfants a été remis hier à Emmanuel Macron et Sébastien Lecornu. Parmi les 53 mesures, Aurore Bergé prône un casier judiciaire vierge pour tout professionnel travaillant avec des mineurs, et met l’accent sur un meilleur encadrement du dépôt de plaintes.

Le

Loïc Hervé évoque une « très grande frustration » face à la communication de Macron
3min

Politique

Budget : « Une loi spéciale ne peut pas faire office d’un budget », prévient Amélie de Montchalin

L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale se poursuit au Sénat avant un vote prévu demain dans l’après-midi. Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre de l’Action et des Comptes publics, Amélie de Montchalin a rappelé qu’il n’y a pas « d’alternatives au compromis parlementaire » et s’est montrée réticente quant à l’usage d’une loi spéciale pour faire adopter le budget.

Le

8min

Politique

Budget 2026 : une loi spéciale pour sortir de l’impasse ? « Une solution qui permet uniquement de retarder le problème »

La navette parlementaire continue, et le calendrier budgétaire, lui, se resserre. Le rejet du budget par les députés ce week-end laisse peu d’espoir à un accord sur les lois de finances et de financement de la sécurité sociale de voir le jour dans les temps. De quoi contraindre le gouvernement à plancher sur un projet de loi spéciale, faute de recours au 49-3 et aux ordonnances, une solution pour le moins temporaire.

Le