Nathalie Loiseau, la tête de la liste LREM aux Européennes, a indiqué mercredi que l'axe majeur de sa campagne sera de "permettre aux Français d'avoir une Europe qui les protège mieux, qui soit respectée dans le monde".
La ministre des Affaires européennes, qui quittera ses fonctions après le conseil des ministres mercredi matin, a été investie mardi avec l'écologiste Pascal Canfin en deuxième position.
"Je ne me suis jamais vue comme une technocrate, je me reconnais pas dans cette caricature. Ce que je suis, c'est une engagée de l'Europe, une passionnée de l'Europe", a souligné la ministre sur RTL.
"Je ne suis pas une vieille bête de foire de la politique politicienne", a-t-elle insisté.
"Pascal Canfin n'a pas une tête d'alibi, il nous rejoint parce qu'il veut comme nous agir au niveau européen pour être pleinement efficace pour cette transition écologique", a souligné Mme Loiseau qui se réjouit d'avoir à ses côtés une "très belle équipe de gens qui veulent vraiment se donner à ce projet".
La tête de liste LREM pour le scrutin du 26 mai a aussi plaidé pour "l'Europe sociale". "Faire en sorte qu'il y ait un SMIC européen c'est une urgence, ne plus se concurrencer les uns et les autres entre Européens, c'est une urgence", a-t-elle estimé.
Pascal Canfin, le 5 novembre 2015 à Paris
AFP/Archives
Sur la question de l'immigration, elle a rappelé que "les pays membres de Schengen doivent tous prendre leurs responsabilités et être solidaires", en écho à la volonté exprimée par Emmanuel Macron de "remettre à plat Schengen".
L'ancienne directrice de l'ENA est opposée à la proposition d'Annegret Kramp-Karrenbauer, la dirigeante de la CDU et dauphine d'Angela Merkel, de voir le parlement européen siéger en permanence à Bruxelles, au détriment de Strasbourg.
"Il n'est pas question d'ouvrir ce débat. Strasbourg c'est le coeur de la démocratie en Europe. On a besoin de tout sauf d'une Europe recroquevillée dans une bulle à Bruxelles", a insisté Mme Loiseau.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la sénatrice de Vendée, Annick Billon, a défendu les principes de sa proposition de loi visant à permettre aux fleuristes et aux boulangers d’ouvrir le 1er mai. Un texte qui vise à éviter que ces commerçants soient exposés à des amendes en cas d’ouverture.
Ce jeudi, Laurent Berger, directeur de l’Institut Mutualiste de l’Environnement et de la Solidarité de Crédit Mutuel Alliance et Benoit Bazin, PDG du groupe Saint Gobain, étaient les invités de la matinale de Public Sénat. Auteurs du livre « Voies de passage », ils sont revenus sur le conclave sur les retraites qui s’est achevé la semaine dernière.
Dans la foulée de l’adoption de la proposition visant à lever les contraintes de l’exercice du métier d’agriculteur », les socialistes, les écologistes et les communistes du Sénat veulent contester devant les Sages les dispositions du texte, contraires selon eux aux principes de la Charte de l’environnement et à l’intérêt général.
Alors que la France connaît une vague de chaleur historique, le nombre de décès liés à la canicule reste incertain. La porte-parole du gouvernement, Sophie Primas estime qu’il est trop tôt pour faire un bilan et défend l’action du gouvernement pour s’adapter au réchauffement climatique.