Longue rencontre entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan mercredi
Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, qui a refusé pour l'heure de figurer sur une liste commune avec la présidente du RN (ex...

Longue rencontre entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan mercredi

Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, qui a refusé pour l'heure de figurer sur une liste commune avec la présidente du RN (ex...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, qui a refusé pour l'heure de figurer sur une liste commune avec la présidente du RN (ex FN) aux élections européennes, se sont rencontrés près de deux heures mercredi à l'Assemblée nationale, a-t-on appris vendredi auprès du président de Debout la France.

"Je l'ai vue (Mme Le Pen). Cela faisait longtemps qu'on ne s'était pas parlé longuement", a déclaré à l'AFP M. Dupont-Aignan, confirmant une information du Figaro.

M. Dupont-Aignan n'a pas confirmé en revanche si c'était lui qui était à l'initiative de cette rencontre, comme l'affirme le quotidien.

Marine Le Pen n'était pas immédiatement joignable.

La finaliste de la présidentielle de 2017, qui s'était alliée au président de DLF entre les deux tours et lui avait proposé le poste de Premier ministre en cas de victoire, et M. Dupont-Aignan se sont rencontrés à l'issue d'une réunion de la commission des Affaires étrangères, dont ils sont tous les deux membres.

Dans une lettre ouverte datée du 31 mai, Marine Le Pen avait proposé à son homologue souverainiste de figurer aux "deux dernières places" d'une liste commune pour les élections européennes de l'an prochain, en suggérant "de (se) rencontrer" rapidement pour travailler à l'élaboration d'une "charte commune".

Le député de l'Essonne a opposé dimanche une fin de non-recevoir à Marine Le Pen, assurant dire "non à la cuisine politicienne". "Nous ne gagnerons demain que si nous sortons du seul tête-à-tête avec Marine Le Pen", avait expliqué l'élu.

Après cette annonce, la députée du Pas-de-Calais avait considéré que ce n'était "pas très grave si Nicolas Dupont-Aignan, malgré les discours sur le rassemblement qu'il fait en toutes circonstances (...), souhaite partir seul".

Nicolas Dupont-Aignan semble vouloir lancer sa propre liste avec deux autres petits partis eurosceptiques, le Parti Chrétien-Démocrate (PCD) et le CNIP. Ces trois partis, réunis dans la coalition des Amoureux de la France, ont présenté une ébauche de "programme commun" pour ce scrutin.

Marine Le Pen a proposé cette liste commune le jour de l'annonce du départ de son parti de l'eurodéputé et économiste Bernard Monot, qui a rejoint DLF.

Partager cet article

Dans la même thématique

Longue rencontre entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan mercredi
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Longue rencontre entre Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan mercredi
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le