LR: Jacob opposé à tout accord avec LREM pour les municipales

LR: Jacob opposé à tout accord avec LREM pour les municipales

Le chef de file des députés LR Christian Jacob, favori pour l'élection à la présidence du parti en octobre, prévient dimanche qu...
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Le chef de file des députés LR Christian Jacob, favori pour l'élection à la présidence du parti en octobre, prévient dimanche qu'il n'est "pas question de nouer des accords avec LREM" pour les municipales de mars 2020.

"Les choses sont très claires: nous serons candidats partout sous nos couleurs. Il n'est pas question de nouer des accords avec LREM", insiste l'élu de Seine-et-Marne dans un entretien au Journal du dimanche.

"La composition des listes municipales aura un impact direct sur les sénatoriales. Il n'est donc pas question de laisser se nouer des accords cachés avec LREM qui contribueraient à faire battre nos candidats aux sénatoriales", souligne-t-il. "En revanche, nous avons une tradition d'accords avec les partis de centre droit. Il n'y a pas de raison qu'elle ne perdure pas", ajoute M. Jacob.

Des ténors locaux des Républicains ont plaidé ces dernières semaines pour une telle alliance avec le parti présidentiel au premier tour des municipales, à l'image du maire sortant de Marseille Jean-Claude Gaudin.

Interrogé sur le cas de Nice, où les LR Christian Estrosi et Eric Ciotti sont à couteaux tirés, Christian Jacob explique que "ce sujet sera posé dans le cadre de la Commission nationale d'investiture". "Il existe à Nice une tension locale que je n'ignore pas. Si Jean Leonetti n'est pas parvenu à une solution d'ici là et si je suis élu, je prendrai mes responsabilités dans les jours qui suivront mon élection", prévient-il.

Jean Leonetti préside LR par intérim depuis la démission de Laurent Wauquiez quelques jours après la débâcle des Européennes.

Alors que les députés Julien Aubert (Vaucluse) et Guillaume Larrivé (Yonne) briguent également la tête du parti, la candidature de M. Jacob pour l'élection du 12 octobre fait office de démarche de consensus pour de nombreux cadres du parti, soucieux d'éviter une nouvelle querelle au sommet, après celle ayant opposé en 2012 François Fillon et Jean-François Copé.

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