LR: un parti « où le débat est interdit », affirme Copé

LR: un parti « où le débat est interdit », affirme Copé

Le parti Les Républicains est devenu "un lieu où le débat est interdit", accuse l'ex-président de l’UMP, Jean-François Copé,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le parti Les Républicains est devenu "un lieu où le débat est interdit", accuse l'ex-président de l’UMP, Jean-François Copé, dimanche dans un entretien au Parisien.

"Ce parti est devenu, hélas, un lieu où le débat est interdit. Ceux qui pouvaient le porter ont été soit écartés, soit exclus avec une violence absurde", déclare M. Copé.

Pour le maire de Meaux, "depuis 15 mois, la droite n'a, hélas, pas trouvé ses marques". Il reproche au président des Républicains Laurent Wauquiez son "ambiguïté". "On ne gagne pas à être ambigu car les Français ne supportent plus l’insincérité", estime-t-il. "Cette ambiguïté se traduisant par un flirt ostentatoire avec l’extrémisme est mortelle pour la droite".

"Mon intuition, c’est que la révolte viendra du terrain et que les maires en seront les hérauts !", affirme-t-il, prédisant "une recomposition complète à droite et un boulevard pour celles et ceux qui proposeront un nouveau souffle !"

Selon lui, les élections européennes de juin 2019 "seront un moment de vérité". "Mais, là encore, l’euroscepticisme affiché par l’équipe dirigeante n’est pas notre ADN : c’est le langage des extrémistes", juge-t-il, indiquant qu'il fera "le moment venu des propositions aussi sur ce sujet".

"Les Républicains doivent redevenir un parti capable de gouverner, réaffirmer une ligne et des idées : ferme sur le plan régalien ; libéral et social sur le plan économique", estime-t-il.

Pour Jean-François Copé, LR doit "challenger" Emmanuel Macron "sur ses insuffisances": "D’abord, en exigeant un virage sécuritaire beaucoup plus vigoureux. (...) Ensuite, sur le pouvoir d’achat des classes moyennes : seule une baisse claire et massive de l’impôt sur le revenu l’améliorera. Et enfin, les territoires doivent être pris en considération".

Dans la même thématique

SIPA_01112686_000045
4min

Politique

Pourquoi commémore-t-on l’abolition de l’esclavage le 10 mai en Métropole ?

Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.

Le

LR: un parti « où le débat est interdit », affirme Copé
6min

Politique

Agences de l’état : Laurent Marcangeli ne veut pas fixer d’objectif chiffré pour éviter la « formation d’anticorps »

Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.

Le

LR: un parti « où le débat est interdit », affirme Copé
7min

Politique

Présidence des LR : Laurent Wauquiez cible le « en même temps » de Bruno Retailleau

A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.

Le