Selon un sondage Ifop, seuls 44 % des électeurs français prévoient de se rendre aux urnes le 9 juin. Dans un scrutin européen marqué par l’abstention, le vote des jeunes sera particulièrement scruté. En 2019, leur mobilisation tardive avait fait grimper le vote écologiste. Feront-ils mentir les sondages en 2024 ?
LR: Wauquiez a répondu positivement à l’initiative du président du Sénat
Par Public Sénat
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Le président des Républicains Laurent Wauquiez a répondu positivement à l'invitation de Gérard Larcher lancée aux présidents de groupes parlementaires, d'associations d'élus et présidents de région de la droite et du centre pour engager un "travail de reconstruction collective", selon l'entourage du président du Sénat.
Parmi les présidents de région, outre M. Wauquiez (Auvergne-Rhône-Alpes), avaient répondu positivement mercredi à l'initiative de M. Larcher Xavier Bertrand (ex-LR, Hauts-de-France), Valérie Pécresse (LR, Ile-de-France), Renaud Muselier (LR, Sud) et Christelle Morançais (LR, Pays-de-la-Loire), a précisé à l'AFP l'entourage du président du Sénat.
Ont également accepté l'invitation à se réunir le 4 juin à Paris les présidents de groupe Christian Jacob (LR, Assemblée), Bruno Retailleau (LR, Sénat), Hervé Marseille (Union centriste, Sénat) et Philippe Vigier (Libertés et territoires, Assemblée), selon la même source.
Jean-Christophe Lagarde (UDI, Assemblée) y a en revanche opposé une fin de non recevoir.
Deux jours après la déroute de la liste LR aux élections européennes, le président du Sénat a annoncé mardi une "démarche au travers des territoires pour reconstruire un projet qui rassemble la droite et le centre".
La "démarche" a reçu l'assentiment rapide de François Baroin (Association des maires de France), Dominique Bussereau (Assemblée des départements de France) et Hervé Morin (Régions de France).
"Les listes qui représentent la droite et le centre ont subi un échec historique. Ce résultat brise l’élan que nous avions imaginé et espéré", écrit M. Larcher dans son courrier aux présidents.
Appelant au "rassemblement", il souligne qu'il "ne peut être inspiré par une quelconque volonté de revanche".
"La perspective des élections municipales puis départementales et régionales nous conduit à mener ce travail de rassemblement et de réflexion", ajoute-t-il.