LR: Wauquiez dévoile les premiers visages de son équipe dirigeante

LR: Wauquiez dévoile les premiers visages de son équipe dirigeante

Laurent Wauquiez, élu dimanche président des Républicains (LR), a dévoilé mercredi les premiers visages de son équipe dirigeante,...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Laurent Wauquiez, élu dimanche président des Républicains (LR), a dévoilé mercredi les premiers visages de son équipe dirigeante, avec la filloniste Annie Genevard au poste de secrétaire générale.

Comme évoqué lors de la campagne, Virginie Calmels, première adjointe d’Alain Juppé à Bordeaux, est nommée première vice-présidente, vice-présidente déléguée.

Sont respectivement nommés 2e vice-président le député du Loir-et-Cher Guillaume Peltier, ex-soutien de Nicolas Sarkozy, et 3e vice-président le député de l’Ain Damien Abad. Soutien de Bruno Le Maire lors de la primaire de 2016, M. Abad n’avait pas démissionné, contrairement au futur ministre de l’Economie, de l’équipe de campagne de François Fillon.

Vice-présidente de l’Assemblée, Annie Genevard succède à Bernard Accoyer au secrétariat général. La députée du Doubs sera flanquée d’un secrétaire général délégué à la communication en la personne de Geoffroy Didier.

Trois porte-parole sont nommés: Lydia Guirous, qui avait déjà tenu ce rôle sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le maire de Châlons-sur-Saône Gilles Platret et Laurence Saillet. Proche de Xavier Bertrand, qui a annoncé lundi son départ du parti, Mme Saillet avait échoué à rassembler les parrainages nécessaires pour concourir à la présidence.

Le député du Vaucluse Julien Aubert, qui avait lui aussi échoué à rassembler les parrainages requis, est l’un des six secrétaires généraux adjoints, en charge de la formation. Sont également nommés la députée des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer (relations avec la société civile), ex-soutien de François Fillon, le sénateur de l’Ardèche Mathieu Darnaud (élus locaux), le député de Moselle Fabien Di Filippo (adhésions), la députée de Haute-Savoie Virginie Duby-Muller (fédérations) et la sénatrice des Yvelines Sophie Primas (relations avec les parlementaires).

"La droite se tourne vers l’avenir. Elle le fait avec une équipe jeune, 43 ans de moyenne d’âge, de nouveaux visages et des élus qui en sont pour un grand nombre à leur premier mandat", a expliqué M. Wauquiez lors d’une courte déclaration à la presse.

Le président d'Auvergne-Rhône-Alpes a vanté une équipe "évidemment paritaire" et "surtout qui a la volonté de travailler ensemble". "Des gens qui venaient du gaullisme mais aussi du centrisme, des libéraux mais aussi la droite sociale", "déterminés à laisser les divisions derrière nous".

D’autres nomination devraient intervenir courant janvier. M. Wauquiez a notamment indiqué qu’il proposerait la reconduction de Daniel Fasquelle au poste de trésorier lors du prochain bureau politique du parti.

Ni Florence Portelli ni Maël de Calan, candidats malheureux face à Laurent Wauquiez dans cette élection interne, ne figurent dans cette première salve de nominations.

Dans la même thématique

Paris Matignon consultations
9min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : l’Union centriste, le groupe pivot de la majorité sénatoriale

C’est le groupe faiseur de roi. L’union centriste, sans qui les LR n’ont pas la majorité au Sénat, mise globalement sur une stabilité pour les sénatoriales. Alliés des LR à la Haute assemblée, certains de ses membres soutiennent néanmoins Emmanuel Macron, au risque pour le groupe de jouer parfois le grand écart. Mais son président Hervé Marseille sait veiller sur « la marmite centriste » par son habileté politique.

Le

LR: Wauquiez dévoile les premiers visages de son équipe dirigeante
5min

Politique

Sénatoriales 2023 : dans le Lot, la succession de Jean-Claude Requier rebat les cartes

Dans le Lot, neuf candidats sont sur la ligne de départ. Dans ce département rural, qui élit deux sénateurs au scrutin majoritaire, la bataille se joue essentiellement entre socialistes et radicaux. A gauche, l’élection de Jean-Marc Vayssouze-Faure semble assurée. Chez les radicaux en revanche, plusieurs candidats se disputent la succession de Jean-Claude Requier, président du groupe au Sénat.

Le