LREM, “ça veut dire La retraite en moins”, ironise Roussel

LREM, “ça veut dire La retraite en moins”, ironise Roussel

Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a ironisé lundi sur le sigle du parti majoritaire La République en marche, assurant...
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Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, a ironisé lundi sur le sigle du parti majoritaire La République en marche, assurant que "LREM, en fait, ça veut dire La retraite en moins", lors de ses voeux, au siège de son parti à Paris.

"Le fond de cette réforme (des retraites), c'est la baisse des pensions, dans le public comme dans le privé", a réaffirmé le numéro un des communistes, réclamant de nouveau au gouvernement le "retrait de la réforme Macron".

"Le fond de la réforme, c'est la fin de tous les régimes existants pour mettre les Français à un seul régime: le régime sec, un régime à l'américaine" et "l'annonce d'un retrait provisoire de l'âge pivot pour 2027 est une mauvaise manoeuvre", a-t-il dit.

M. Roussel a également lancé un appel aux Français "pour qu'ils soient encore plus nombreux à s'engager dans les jours qui viennent, et notamment les 14, 15 et 16 janvier", des manifestations devant se dérouler mardi en régions et jeudi à Paris.

Au moment où l'exécutif met en place une "conférence sur l'équilibre et le financement des retraites", prévue jusqu'à fin avril, M. Roussel a également demandé "l'ouverture d'une véritable conférence sociale mettant au cœur les salaires, l’emploi et le financement de notre système de protection sociale".

"Nous voulons aller plus loin qu'une simple opposition", a affirmé M. Roussel, en rappelant que "les forces de gauche" travaillaient "depuis plusieurs semaines" sur un contre-projet.

Selon le PCF, ce contre-projet devrait être divulgué "dans les prochains jours". "Nous travaillons ensemble, en respectant les différences de chacun, en ayant chacun aussi nos propres propositions", a affirmé M. Roussel.

Son parti a présenté en décembre ses pistes pour "améliorer le système actuel, notamment les pensions minimum, l'égalité salariale femmes-hommes ou la pénibilité au travail, qui n'est pas du tout prise en compte dans ce projet de loi du gouvernement".

"Nous voulons montrer qu’ensemble, nous pouvons porter des propositions de gauche, digne de ce siècle et derrière cela, un autre modèle de société", a-t-il affirmé.

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