LREM: une cinquième candidate face à Le Gendre pour la présidence du groupe

LREM: une cinquième candidate face à Le Gendre pour la présidence du groupe

L'élue de l'Ain Olga Givernet a annoncé mardi qu'elle était candidate à la présidence des députés LREM, devenant la cinquième...
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L'élue de l'Ain Olga Givernet a annoncé mardi qu'elle était candidate à la présidence des députés LREM, devenant la cinquième prétendante face à l'actuel patron Gilles Le Gendre.

"Poursuivant la dynamique de renouvellement initiée en 2017, Olga Givernet s’inscrit dans une action renforcée pour la cohésion du groupe et l’optimisation de son travail législatif", affirme cette ancienne encartée au MoDem, également conseillère régionale dans un communiqué. Elle propose une "hotline 24h/24" pour les "besoins politiques et techniques" des députés, un "audit" des processus internes et encore un "pôle de soutien aux élus renforcé".

Sont déjà sur les rangs l'ex-socialiste et élu de Gironde Florent Boudié, la députée de Seine-et-Marne Stéphanie Do, l'ex-LR de l'Indre François Jolivet (en ticket avec Perrine Goulet), ainsi que le député de Corrèze Christophe Jerretie, juppéiste rallié à Macron. L'élu de la Creuse Jean-Baptiste Moreau y réfléchit.

Une vingtaine de postes clés sont à pourvoir, lors d'un scrutin interne les 23 et 24 juillet. Les 304 députés LREM ont jusqu'au 19 juillet pour se déclarer.

Lors de la réunion du groupe majoritaire mardi matin, Marie-Pierre Rixain, présidente de la délégation aux droits des femmes, a annoncé qu'elle remettait son poste en jeu alors qu'elle n'y est pas contrainte.

La présidente de la commission des Affaires européennes Sabine Thillaye rechigne elle à faire de même, selon des sources parlementaires.

Tous les présidents LREM des commissions permanentes sont candidats à leur propre succession, Jean-Jacques Bridey ayant le dernier fait acte de candidature lundi.

Pour la vice-présidence de l'Assemblée, un des candidats, Dimitri Houbron, affiche pour "priorité" de "lutter contre le harcèlement moral et les agressions sexuelles qui sévissent, dans une impunité quasiment infaillible, au sein de l’Assemblée nationale".

"Si la création d’une cellule d’accueil et d’accompagnement des victimes de harcèlement est actée, (...) d’autres mesures doivent être adoptées comme le renforcement des moyens mis à disposition de la déontologue, la mise sur pied de formations obligatoires", et encore "l’aggravation des sanctions internes", prône ce député du Nord.

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