Macron à Dunkerque : les investisseurs étrangers félicités, des manifestants interpellés
Le président de la République était à Dunkerque ce lundi, où il visitait l'usine pharmaceutique AstraZeneca. Un déplacement en demi-teinte, dans un contexte tendu de réforme des retraites.

Macron à Dunkerque : les investisseurs étrangers félicités, des manifestants interpellés

Le président de la République était à Dunkerque ce lundi, où il visitait l'usine pharmaceutique AstraZeneca. Un déplacement en demi-teinte, dans un contexte tendu de réforme des retraites.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Je veux bien qu'on nous farcisse la tête de mauvaises nouvelles » mais « ce n'est pas vrai » a débuté Emmanuel Macron, lors de son discours devant les 300 employés d’AstraZeneca, usine pharmaceutique de Dunkerque, qui va s’agrandir en investissant plus de 200 millions d’euros.

« Les bonnes nouvelles, elles n'arrivent pas toutes seules. Elles arrivent parce qu'on fait des réformes, (...) parce que notre pays se bouge, convainc les grands patrons du monde entier, fait des réformes sur le plan de la fiscalité, du travail, de l'organisation des territoires, pour attirer à nouveau des investissements » a-t-il poursuivi.

L’occasion pour le président de réaffirmer l’aspect libéral de sa politique, avant l’ouverture ce lundi après-midi de l’évènement Choose France, organisé par l’Élysée à Versailles. Il a salué les « 500 000 » emplois créés sur ces deux dernières années, et le regain de « l’emploi dans l’industrie » en France.

Des gardes-à-vue annulées par le Parquet

En marge de son déplacement, une cinquantaine de manifestants CGT et des avocats du barreau de Dunkerque ont été arrêtés par un barrage de police, alors qu’ils comptaient interpeller le Président sur sa réforme des retraites.

Une visite présidentielle qu’ils considèrent comme une provocation : « Il répond à l’appel de la finance, mais pas à celui des gens qui se mobilisent dans la rue » a déploré Christelle Veignie, une secrétaire générale de l’union locale de la CGT.

Un avocat, Me Henry-François Cattoir, a également été interpellé brièvement avec d’autres manifestants, mis en garde à vue pour « délit d’entrave », avant que celle-ci ne soit levée. Sur son compte twitter, il a précisé que le Parquet, qui a levé les gardes-à-vue en l’absence de PV d’interpellation, aurait déclaré : « C’était tout bonnement n’importe quoi ». Il a dénoncé pour sa part un « abus de pouvoir ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Macron à Dunkerque : les investisseurs étrangers félicités, des manifestants interpellés
3min

Politique

Rencontre entre Sébastien Lecornu et le PS : « Nous n'arriverons pas à un accord si nous ne faisons pas des pas dans leur direction », estime Christophe Béchu

Le Premier ministre Sébastien Lecornu reçoit ce mercredi 17 septembre les représentants socialistes à Matignon. De nombreuses figures du bloc central appellent à trouver un accord avec le PS pour faire adopter le prochain budget. Pour Christophe Béchu, secrétaire général d’Horizons, il faut « bien entendu » faire des concessions à la gauche dans cette optique, explique-t-il dans la matinale de Public Sénat.

Le

SIPA_01066724_000014
8min

Politique

Référendum sur l’immigration : une pétition controversée relance le débat enterré au Sénat en 2023

Plus d’1,3 million de personnes auraient signé la pétition de Philippe De Villiers en faveur d’un référendum sur l’immigration, dont certains cadres LR, comme Laurent Wauquiez. L’idée d’élargir les conditions du recours au référendum de l’article 11 de la Constitution aux questions migratoires avait été portée en 2023 par l’ancien président du groupe LR du Sénat, Bruno Retailleau avant d’y renoncer faute de majorité.

Le