Macron à Sarcelles, là où « Madame Le Pen ne peut pas venir »

Macron à Sarcelles, là où « Madame Le Pen ne peut pas venir »

Emmanuel Macron est allé jeudi à la rencontre de militants associatifs de Sarcelles (Val-d'Oise), chaleureusement accueilli dans...
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Emmanuel Macron est allé jeudi à la rencontre de militants associatifs de Sarcelles (Val-d'Oise), chaleureusement accueilli dans un quartier où selon lui "Madame Le Pen ne peut pas venir" car "elle veut" que ses habitants "s'en aillent".

"Madame Le Pen, elle, ne peut pas venir dans un quartier comme celui-ci. Car qu’est ce qu'elle veut ? Elle veut qu'ils s’en aillent, elle veut séparer la France, la casser en deux", a affirmé le candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle.

"Aujourd'hui il ya deux projets face à face: le projet de Marine Le Pen qui est celui d'une France refermée, fracturée, qui est celui de la trahison de la France", a poursuivi l'ancien ministre de l'Economie.

"Et de l'autre côté vous avez le projet que je porte qui est le projet républicain, patriotique, qui vise avec toutes les difficultés que cela comporte, que je mesure pleinement, à réconcilier ces France", a-t-il insisté.

"Car nous sommes tous et toutes Français et nous devons avec pragmatisme aider certains à réussir davantage, plus vite et plus fort et d’autres à +recoller+. Mais on ne réussira que tous ensemble, c’est le vrai choix du dimanche 7 mai", lors du deuxième tour du scrutin.

Durant une grosse heure sur place, M. Macron a échangé avec des responsables et des jeunes de l'association Sport dans la Ville, qui compte 32 centres dans des quartiers prioritaires, dans 25 villes en France.

Cette association accueille des enfants et adolescents pour faire du sport puis les emmène vers un projet de formation et d'insertion professionnelle, de 6 à 25 ans.

M. Macron en a profité pour rappeler quelques unes de ses mesures phares, comme sa promesse de réduire à 12 le nombre d'élèves par classe en CP et CE1 "dès la rentrée prochaine" en zone prioritaire, ou encore la création "d'emplois francs", c'est à dire un allègement de charges de 15.000 euros sur trois ans pour les embauches en CDI des habitant des mêmes quartiers.

"Il n’y a aucune loi, promesse, grande mesure qui permettra de régler le sujet", a ajouté M. Macron, en vantant "le travail que font au quotidien des associations comme celle que nous visitons, des élus de terrain, des engagés, des militants associatifs, des entreprises qui sont profondément citoyennes".

"Ce que je veux c’est pouvoir les aider et qu’on casse ces murets que l’on a mis dans nos têtes et nos représentations. Ici il y a de la réussite et des talents", a-t-il plaidé en appelant aussi à voir "ce qui fonctionne dans les quartiers" et à ne pas "décider collectivement que la parole politique ne vaut plus rien et qu’il n’y a donc qu’un camp qui triomphera, celui de la démagogie".

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