Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »

Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, accepte d'être dépeint en "populiste", si "c’est parler au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron, candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, accepte d'être dépeint en "populiste", si "c’est parler au peuple" sans passer par les partis mais pas en "démagogue", dans une interview au JDD.

Est-il gêné d'être taxé de "populisme"? "Pas du tout. Si être populiste, c’est parler au peuple de manière compréhensible sans passer par le truchement des appareils, je veux bien être populiste", explique l'ancien ministre de l'Economie. "De ce point de vue, le Général de Gaulle l’était".

"Mais il ne faut pas confondre avec la démagogie, qui consiste à flatter le peuple dans ce qu’il a de plus bas. Donc appelez-moi populiste si vous voulez. Mais ne m’appelez pas démagogue car je ne flatte pas le peuple", ajoute le fondateur d'En Marche!.

M. Macron, deuxième depuis plus d'un mois dans les sondages d'intentions de vote à l'élection présidentielle, veut aussi lever les interrogations sur sa capacité à diriger l'Etat. "La fermeté dans le leadership, je l’ai démontrée", estime l'ex-ministre.

"Je ne suis pas le produit d’une carrière au sein d’un parti", souligne M. Macron. "J’ai prouvé que j’avais du tempérament et de la capacité de commandement en faisant émerger ce mouvement de plus de 230.000 adhérents. Il ne fallait pas avoir la main qui tremble".

M. Macron, qui a annoncé samedi la mise en place s'il est élu d'un service national obligatoire d'un mois pour tous les jeunes, explique en outre vouloir "lancer la reconquête républicaine" dans les quartiers. "Cela ne passe pas seulement par des interdits, mais par un projet positif d’inclusion. Il s’agit de redonner des perspectives à ceux qui se sentent exclus de la République", décrit M. Macron, évoquant sa volonté d'instaurer la "discrimination positive".

Dans la même thématique

FRANCE – COUNCIL OF MINISTERS MEETING APRIL 28, 2025
7min

Politique

« Drôle d’idée », « aucun caractère sérieux » : le référendum de Bayrou sur le budget accueilli très froidement à la commission des finances du Sénat

Alors que François Bayrou imagine l’organisation d’un référendum sur les économies à réaliser dans le prochain budget, les responsables de la commission des finances du Sénat ne suivent pas. « Ce n’est pas la bonne solution », selon le rapporteur LR du budget, Jean-François Husson. « Tout ce qui est référendum, c’est par principe un contournement » du Parlement, ajoute le président PS de la commission, Claude Raynal.

Le

Macron accepte d’être dépeint en « populiste », pas en « démagogue »
3min

Politique

Droits de douane : « Trump va finir par se calmer » pour Pascal Lamy

Les décisions de Donald Trump d’augmenter les droits de douane ont bouleversé les marchés financiers. Pascal Lamy, ancien directeur de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), président du Forum de Paris sur la paix, et coordinateur des instituts Jacques Delors, analyse le phénomène sur le plateau d’Ici L’Europe, interrogé par Caroline de Camaret.

Le