Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »

Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »

La dernière question de la conférence de presse a porté sur l’ancien chargé de mission, Alexandre Benalla. Emmanuel Macron a assuré ne pas regretter son embauche « parce que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte ».
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Il a fait des fautes très graves. Les sait-on toutes aujourd’hui ? Je ne sais pas. Il a le droit à la présomption d’innocence, aussi comme tous citoyens dans la République ». Pour les deux dernières minutes de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a évoqué le cas de son ancien collaborateur, objet d’une commission d’enquête parlementaire et de plusieurs mises en examen, Alexandre Benalla.

« C’est trop facile de regretter. Au moment où j’étais élu, connaissant ce jeune garçon qui avait vraiment du talent, qui s’était engagé dans ma campagne, qui avait son histoire… Est-ce que je regrette de l’avoir embauché à l’Élysée ? Non, parce que je pense que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte et ce que je veux que nous fassions… C’est sans doute pour ça que je lui en veux encore plus » a reconnu Emmanuel Macron.

Pour autant, le chef de l’État à tenu à balayer tout traitement particulier à l’égard de l’ancien chargé de mission. L’Élysée « l’a sanctionné, l’a licencié et n’a jamais cherché à le protéger à l’égard de quelques services administratifs ou du grand public » a-t-il assuré. Même si Alexandre Benalla « n’a pas donné une bonne image », « il n’y a jamais eu de prébende pour Alexandre Benalla à l’Élysée, il n’a pas été protégé face à la justice, face aux médias » a-t-il ajouté avant de conclure : « Quand vous décidez d’embaucher quelqu’un, il y a une part de risque. C’est ma part de responsabilité. Mais on en a fait beaucoup sur cette affaire, peut-être trop ».

Dans la même thématique

La commission mixte paritaire sur la loi d’orientation agricole est conclusive.
6min

Politique

Loi d’orientation agricole : en commission mixte paritaire, députés et sénateurs s’accordent sur un texte proche de celui voté au Sénat

À peine voté au Sénat, le projet de loi d’orientation agricole a fait l’objet d’un compromis en commission mixte paritaire. La nouvelle version du texte laisse la part belle à plusieurs mesures introduites par les sénateurs, notamment le principe de « non-régression » de la souveraineté alimentaire et la dépénalisation de certaines atteintes à la biodiversité. L’opposition dénonce un débat « au pas de charge ».

Le

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions
7min

Politique

« Cela va être serré » : l’avenir de Richard Ferrand au Conseil constitutionnel toujours très incertain avant ses auditions

Chaque voix comptera pour le candidat d’Emmanuel Macron à la présidence du Conseil constitutionnel. Après l’avoir auditionné chacune à leur tour, les commissions des lois de l’Assemblée nationale et du Sénat décideront au cours d’un vote, qui s’annonce disputé, si elles confirment ou rejettent cette désignation. La droite sénatoriale fait part de ses doutes et ne donne pas de consigne de vote. Les députés du RN, qui détiennent aussi la clé du scrutin, maintiennent le suspense.

Le

Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »
3min

Politique

Finances publiques : « Ce qui va être nouveau, c'est l’association que nous allons avoir des parlementaires », assure la ministre des comptes publics 

Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin s’est félicitée de l’adoption définitive des textes budgétaires. La ministre promet de poursuivre la trajectoire de réduction du déficit et d'associer plus largement les parlementaires dans le suivi des dépenses.

Le

Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »
5min

Politique

LR : la campagne de Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez pour la présidence du parti officiellement lancée

L’élection du futur président des Républicains se tiendra les 17 et 18 mai. À la fois ministre et candidat, Bruno Retailleau assure que la guerre des chefs « ne viendra pas de lui ». En face, Laurent Wauquiez, qui espérait s’imposer naturellement à la tête du parti, répète que cette fonction n’est pas compatible avec l’agenda d’un ministre.

Le