Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »
La dernière question de la conférence de presse a porté sur l’ancien chargé de mission, Alexandre Benalla. Emmanuel Macron a assuré ne pas regretter son embauche « parce que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte ».

Macron : « Alexandre Benalla n’a pas été protégé par l’Élysée »

La dernière question de la conférence de presse a porté sur l’ancien chargé de mission, Alexandre Benalla. Emmanuel Macron a assuré ne pas regretter son embauche « parce que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte ».
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« Il a fait des fautes très graves. Les sait-on toutes aujourd’hui ? Je ne sais pas. Il a le droit à la présomption d’innocence, aussi comme tous citoyens dans la République ». Pour les deux dernières minutes de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a évoqué le cas de son ancien collaborateur, objet d’une commission d’enquête parlementaire et de plusieurs mises en examen, Alexandre Benalla.

« C’est trop facile de regretter. Au moment où j’étais élu, connaissant ce jeune garçon qui avait vraiment du talent, qui s’était engagé dans ma campagne, qui avait son histoire… Est-ce que je regrette de l’avoir embauché à l’Élysée ? Non, parce que je pense que c’était extrêmement cohérent avec les valeurs que je porte et ce que je veux que nous fassions… C’est sans doute pour ça que je lui en veux encore plus » a reconnu Emmanuel Macron.

Pour autant, le chef de l’État à tenu à balayer tout traitement particulier à l’égard de l’ancien chargé de mission. L’Élysée « l’a sanctionné, l’a licencié et n’a jamais cherché à le protéger à l’égard de quelques services administratifs ou du grand public » a-t-il assuré. Même si Alexandre Benalla « n’a pas donné une bonne image », « il n’y a jamais eu de prébende pour Alexandre Benalla à l’Élysée, il n’a pas été protégé face à la justice, face aux médias » a-t-il ajouté avant de conclure : « Quand vous décidez d’embaucher quelqu’un, il y a une part de risque. C’est ma part de responsabilité. Mais on en a fait beaucoup sur cette affaire, peut-être trop ».

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