Macron aux médias: « Vous avez dit beaucoup de bêtises » sur l’affaire Benalla
Emmanuel Macron a accusé mercredi les médias d'avoir "dit beaucoup de bêtises" sur l'affaire Benalla, en marge d'un bain de foule...

Macron aux médias: « Vous avez dit beaucoup de bêtises » sur l’affaire Benalla

Emmanuel Macron a accusé mercredi les médias d'avoir "dit beaucoup de bêtises" sur l'affaire Benalla, en marge d'un bain de foule...
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Emmanuel Macron a accusé mercredi les médias d'avoir "dit beaucoup de bêtises" sur l'affaire Benalla, en marge d'un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées).

"Vous avez dit ces derniers jours beaucoup de bêtises sur soi-disant des salaires, des avantages. Tout cela était faux", a lancé le chef de l’Etat à des journalistes de BFMTV et CNEWS, seuls présents sur cette étape qui n'était pas prévue à son agenda.

"J'ai vu ces derniers jours beaucoup de gens perdre la raison avec des réactions disproportionnées et avec une violence....", a regretté M. Macron fustigeant la recherche d'"un procès politique sur la base d'une affaire qui est triste mais qui est l'affaire d'un homme".

"Je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée", a souligné le président de la République "parce que c'était quelqu'un qui était dévoué et qui avait un parcours différent (...)".

Le chef de l'Etat a estimé que la sanction infligée à M. Benalla pour avoir malmené et frappé deux personnes en marge de la manifestation du 1er-mai était "proportionnée". "Sinon je leur aurais demandé d'en prendre une autre", a ajouté M.Macron en référence aux responsables de son cabinet qui lui ont proposé la sanction.

M. Benalla avait été suspendu pendant 15 jours début mai. Cette suspension, qui a été rémunérée contrairement aux premières indications de l'Elysée, fera l'objet d'une retenue sur les droits à congés lors de son licenciement, a précisé Patrick Strzoda, directeur de cabinet de M. Macron

Alexandre Benalla "a fait une faute réelle, grave, que j'ai vécue comme une trahison. Il a été sanctionné pour cette faute. Il a ensuite repris son travail conformément à cette sanction. Quand il a fait une deuxième faute il a été sanctionné plus durement, par un licenciement", a rappelé le chef de l'Etat.

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